Beni, 13 janvier 2023- C’est officiel. La Mission des Nations-Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a entamé le processus de désengagement en République Démocratique du Congo. .
Ce processus a débuté dans la province du Sud-Kivu. Il concerne 14 bases. L’opéra va courir jusqu’au mois d’avril de l’année en cours. Confirmation faite conjointement par Bintou Keita, cheffe de cette mission en RDC et Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères, au cours d’une conférence, animée samedi 13 Janvier 2024, à Kinshasa.
La Cheffe de la Monusco a révélé que ce désengagement qui se fera en trois phases va se poursuivre ensuite au Nord-Kivu et en Ituri.
Quand au retrait des troupes, Bintou Keita a indiqué que pour cette première phase, sur plus de 13.000 militaires, l’effectif sera réduit à 11.500 éléments. Le nombre des policiers individuels va passer de 591 à 443 police. Pour ce qui est des unités de police constitué de 1410 à 1270.
De son côté, Christophe Lutundula, chef de la diplomatie congolaise, a tenu a clarifié que le départ de la MONUSCO, ne constituera pas la fin de la guerre ni de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC.
“Nous sommes à la phase du retrait de la Monusco à travers la mise en œuvre du plan de désengagement avalisé par l’ONU. Le retrait a commencé”, a déclaré Christophe Lutundula.
Et d’ajouter : “Le retrait de la MONUSCO n’est pas la fin de la guerre ni de la crise sécuritaire. La Mission onusienne a fait ce qu’elle a pu faire. Le chemin est long et parsemé d’embûches. Nous devons continuer. Nous nous battons pour que le retrait physique soit effectif à la fin du mois de décembre 2024”.
Roger K.