Bunia, 18 janvier 2024 – Les activités au marché central de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri n’ont pas été au top ce jeudi 18 janvier 2024.
Si les vendeurs des produits vivriers ont fonctionné normalement, cela n’est pas le cas pour les vendeurs des friperies de ce marché.
Quelques-uns de ces vendeurs abordés par dépêche.cd, disent sécher leurs activités pour la raison de sur-taxation leur imposée par les autorités de cet endroit public.
Selon eux, la taxe qu’ils payaient journalièrement à 500 Fc passe à ces jours à 1.000 FC, chose qui ne leur facilite pas la tâche, vue la conjoncture actuelle, avec l’insécurité, l’état des routes délabrées, l’instabilité du taux de dollars sur les marchés et autres. Toutes ces choses qui ne frappent non seulement la province de l’Ituri, mais aussi le pays en général.
“Cher journaliste, la situation n’est pas bonne, aujourd’hui nous n’avons pas travaillé à cause de la taxe. Avant nous payions cela à 300 FC, subitement nous sommes passés à 500 FC, et voilà aujourd’hui ils nous imposent 1.000 FC. Nous ne vendons pas comme avant, nous avons des mamans déplacées ici qui vendent des légumes, des bananes. Imaginez leur sort. Nous n’allons pas accepter ça. C’est vouloir nous tuer secrètement”, a lancé l’un d’eux.
Ils appellent les autorités compétentes à avoir pitié de leur population, qui ne sait pas comment s’en sortir de cette situation. Au lieu de ce montant, ils préfèrent plutôt maintenir cette taxe à 500 FC, car c’est impossible que quelqu’un qui a un capital de moins de 20.000 FC puisse payer mensuellement un montant de 30.000 FC juste pour la taxe.
Denis MUNGURIEK AN