Kinshasa, 19 janvier 2024-Une baisse sensible du niveau d’eau s’observe à Flambeau, dans la commune de Barumbu, ce, malgré que la circulation demeure pénible. Pour traverser, il faut emprunter le dos d’un jeune homme moyennant 1000fc ou être à bord d’un transport en commun.
La Ville de Kinshasa accuse un manque criant de curage des cours d’eau qui la traverse. La population jette des immondices et des déchets solides (Bouteilles plastiques, ordures, épaves des véhicules, troncs d’arbres et autres) dans ces cours d’eau, par manque d’installation des décharges publiques.
La capitale congolaise a été confronté à la même situation le 17 décembre 1961 où le niveau d’eau avait atteint 6,23 m.
Alors, la RVF avait annoncé que la montée des eaux du fleuve s’accélérait et que le fleuve était entré dans «sa crue du siècle» qui va «probablement dépasser» celles enregistrées en 1961-1962. Car le niveau ayant atteint 6,14m.
Selon le standard, la variation maximale entre le niveau d’eau maximum et minimum connue est d’environ 6 m.
Les observations sur le niveau des eaux dans le port de Kinshasa indiquent que les crues séculaires peuvent dépasser 5,55 m, les quinquennales 4,71 m, les décennales 4,9 m, tous les 25 ans 5,8 m, tous les demi siècles 5,25 m.
Il sied de noter que Kinshasa compte principalement deux zones inondables, celles qui se situent dans la plaine d’inondation du fleuve Congo et dans la basse terrasse des quartiers de Kingabwa et Ndolo, dont la plus vulnérable est Kingabwa, à cause des remontées intempestives de la nappe phréatique, tributaire de l’hydrologie du fleuve Congo; et celles qui sont en bordure des rivières dont les quartiers Abattoir, des Marais, Ndanu, Salongo, Yolo…
Marie-Thérèse KABUYA