Goma, 26 janvier 2024- Un jour après le bombardement de la cité de Mweso, en territoire de Masisi, au Nord-Kivu, par les rebelles du M23 appuyés par la force de défense du Rwanda (RDF), les habitants ont quitté depuis la matinée de vendredi 26 janvier la zone pour se diriger vers les entités supposées sécurisées.
Selon une source proche de la société civile locale, des nombreux civils ont pris la direction de Bweru, Kivuye, Katsiru, Nyanzale et Kashuga, des zones sous contrôle des Forces armées de la République Démocratique du Congo.
Protégé par le droit international humanitaire (DIH), l’hôpital général de référence de Mweso accueille, par ailleurs d’autres civils et des blessés. Sur place, les blessés sont pris en charge par les équipes médicales appuyées par celles du Médecins sans frontières (MSF).
Dans la soirée, l’armée congolaise a avancé un bilan provisoire de 19 morts et 27 blessés parmi les civils. Ceux-ci ont été tués lors des bombardements au mortier 120 largués par les terroristes du M23 dans la cité de Mweso, en chefferie de Bashali.
Magloire TSONGO