Kinshasa, 30 janvier 2024- La session inaugurale de la 4e législature à l’Assemblée nationale a eu lieu lundi 29 janvier 2024 au Palais du Peuple.
Du déroulement de cette plénière qui a connu la présence des élus nationaux accompagnés de leurs sympathisants, c’était d’abord le mot de bienvenue du protocole d’Etat, puis celui du secrétaire général à l’Assemblée nationale. Après l’hymne national, vient l’étape fatidique de l’appel nominal de tous les heureux élus.
Après son allocution de circonstance, le secrétaire général à l’Assemblée nationale a procédé à l’identification des membres du bureau d’âge, composé de trois membres, dont le doyen (le plus âgé selon les données de la CENI), les deux benjamins dont le moins âgé est désigné Questeur et l’autre Rapporteur. Ces deux derniers assistent le doyen, désigné président du Bureau.
Selon ces données, Christophe Mboso âgé de 82 ans, président sortant du bureau définitif de l’Assemblée nationale, a été désigné comme le doyen d’âge et président de fait de ce bureau. Il est assisté de Aje Matembo Toto Moïse (26 ans, né le 18 juin 1997), Questeur, et de Serge Bahati (27 ans, né le 6 novembre 1996), Rapporteur.
Aussitôt installé, après la remise de tous les effets de pouvoir, Christophe Mboso N’kodia Puanga a, dans son discours, rappelé les principaux enjeux de cette session extraordinaire, qui s’étend à l’élaboration du règlement intérieur de la chambre basse du parlement. Aussi, la validation des pouvoirs des députés nationaux ; l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur de la chambre ; l’élection et l’installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Il sera procédé aussi a l’identification de la majorité parlementaire ; Etape cruciale pour calculer la répartition des postes au sein du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Avant l’élection des membres du Bureau définitif, la chambre du parlement attendra également la fin du contentieux électoral traité par la Cour Constitutionnelle.
Christophe Mboso N’kodia a également peint le tableau de la situation politique actuelle en RDC, dont le tout dernier processus électoral a porté Félix Tshisekedi à la tête du pays pour son second mandat, mais aussi cette 4e législature.
La rédaction