Goma, 30 janvier 2024- Quatre jours après le bombardement des habitations des civils dans la cité de Mweso, au Nord du territoire de Masisi, au Nord-Kivu, la coordination humanitaire en RDC s’inquiète de la nouvelle escalade des violences.
Dans un communiqué paru, lundi 29 janvier 2024, le coordonnateur humanitaire, Bruno Lemarquis a regretté le bombardement d’un quartier situé en plein coeur de la cité de Mweso où 19 personnes ont perdu la vie. Très hostile à la violence, M. Bruno Lemarquis appelle les parties au conflit à la protection des populations civiles.
“La communauté humanitaire est profondément troublée par les graves atteintes au droits international humanitaire commises ces derniers temps, avec des combats ayant coûté la vie à de nombreux civils dont des femmes et des enfants , notamment dans un quartier résidentiel le 225 janvier a causé la mort de 19 personnes et blessé plus de 20 personnes”, a déclaré Bruno Lemarquis.
En outre, cet acteur humanitaire a indiqué que les conséquences humanitaires de l’intensification récente des violences sont alarmantes. A l’en croire, environ 8.000 personnes déplacées internes ont cherché refuge près de l’hôpital de Mweso.
Pour l’instant, le coordinateur humanitaire en RDC estime que si les combats s’intensifient à proximité de l’hôpital de Mweso, un nouveau drame pourrait se produire, en violence, malheureusement du droit humanitaire international.
“Il est crucial de garantir la sécurité des travailleurs humanitaires et des civils afin de permettre que l’assistance leur parvienne et empêcher une aggravation de la situation humanitaire”, poursuit Bruno Lemarquis.
Au même moment, il précise que les partenaires humanitaires restent déterminés à apporter l’assistance et le soutien aux personnes affectées par la situation.
Pour rappel, les rebelles du M23 ont largué des bombes dans la cité de Mweso et Saké, causant plusieurs morts et des blessés dans le territoire de Masisi.
Magloire TSONGO