Kinshasa, 31 janvier 2024- Plusieurs griefs de megestion pèsent sur la tête du directeur général de l’institut national de préparation professionnelle, (INPP). A travers une dénonciation déposée, mardi 31 janvier, dont une copie est parvenue à Depeche.cd, le programme multisectoriel de vulgarisation et sensibilisation (PMVS) accuse le DG Godefroy Stanislas tshimanga wa Mutuabo notamment de manque d’expérience et incapacité ayant notamment entraîné la baisse considérable du niveau de formation dans les ateliers.
Le coordonnateur de cette structure Ludovic Kalengayi assure avoir déniché plusieurs failles de gestion à la suite d’un contrôle citoyen mené sur pied de l’article 67 de la constitution. Cette démarche l’a également mis au parfum d’un désaccord qui s’établit entre le DG et son adjoint dans la gestion de cet établissement.
“Tout d’abord, 32.400$ par mois, comme salaire, c’est énorme, en êtes-vous conscient? Ajoutez à cela, nous avons constaté la maltraitance des salariés, la non-régularisation des nouvelles unités, une baisse considérable du niveau de formation au sein des ateliers, le manque de moyens matériels (outils, machines) et surtout la non-délivrance de certificats aux étudiants finalistes. Toute une pile d’inconvenances qui souillent votre personne”, lit-on dans ce document.
Pour ce faire, le PMVS appelle ce mandataire public à revenir à l’ordre en suivant la vision du Chef de l’État.
“Nous vous prions de bien trouver des solutions quant à ce et, le PMVS vous sera reconnaissant de vous voir impliquer personnellement et énergiquement sur ce dossier afin d’assurer la propreté de votre image”.
Au cas contraire, le PMVS soutient qu’il sera dans l’obligation d’organiser une marche afin d’obtenir sa suspension.
Cédric BEYA