Kinshasa, 06 février 2024 – Dans une correspondance de dénonciation signé le 06 février, le Programme multisectoriel de vulgarisation et sensibilisation (PMVS) dit apprendre avec étonnement la révocation “irrégulière” du directeur général adjoint Widjolowu Martin au sein du Fonds pour la promotion de l’Industrie (FPI).
“Devant notre poste téléviseur, nous voyons une remise et reprise, grand était notre étonnement que cette révocation n’a jamais été lue à la chaîne nationale, de surcroît aucune publication au journal officiel. De coutume, toutes les ordonnances de ce genre ont toujours été lues à travers le porte-parole de la Présidence de la République”, peut-on lire dans ce document.
Il dénonce notamment la déclaration de mort portée sur la personne du DGA, alors que ce dernier est bel et bien vivant.
“Il est inadmissible qu’une personne qui s’est démarquée par sa volonté à travailler se retrouve aujourd’hui écartée de cette grande institution de l’Etat non pas, parce qu’il a commis une infraction ou par volonté du chef de l’Etat sur qui il a totalement sa confiance, mais parce qu’il a été déclaré mort”, a-t-on ajouté.
Par ailleurs, le PMVS indique que les auteurs de cette ordonnance irrégulière ont profité de son absence suite à la conjonctivite contractée le 18 janvier pour effectuer la remise et reprise intervenue le 19 janvier dernier.
Cette structure de la société civile juge également irrégulière et illégale cet acte pris pendant que le chef de l’État était en campagne électorale.
“Nous essayons de nous poser la question, comment une ordonnance Présidentielle pouvait être avalisée par le chef de l’Etat pendant qu’il était en compagnie électorale? Une ordonnance numéro 23/228 du 12 décembre 2028 est perçue par nous, comme irrégulière et illégale. De plus, votre autorité n’a jamais notifié cette décision à l’intéressé qui répond de vous entant qu’autorité de tutelle”, poursuit ce document adressé au ministre de l’Industrie.
Ce faisant, le PMVS invite la ministre du portefeuille à s’impliquer “ardemment” d n’as l’intérêt de préserver la sérénité et la stabilité des entreprises publiques du Portefeuille de bien vouloir agir selon ses compétences dans ce dossier afin de rendre justice sur cette affaire qui salit l’image de la présidence de la République.
Cédric BEYA