Beni, 12 Février 2024 : Les activités socioéconomiques et scolaires sont restées paralysées toute la journée de ce lundi 12 février 2024, dans la cité frontalière de Kasindi en territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Cette situation était consécutive à l’appel de la synergie des acteurs de la société civile et mouvements citoyens de la place, pour décrier l’insécurité grandissante dans cette partie frontalière de la RDC avec l’Ouganda. Toute la journée de ce lundi, cette citée est restée fantôme.
Les différentes maisons de commerce et stations services au centre commercial et même dans d’autres coins de l’entité sont restées quasiment fermées toute la journée. Les portes des officines pharmaceutiques sont restées, soit fermées, soit à semi-ouvertes.
Aucune école n’a ouvert ses porte la matinée, a constaté un acteur de la société civile locale qui rapporte l’information à depeche.cd. Cependant dans certaines écoles, seuls les chefs d’établissements et enseignants ont été présents.
Pour ce lundi, la circulation transfrontalière a été également touchée par ce mouvement de grève. Les activités douanières n’ont pas connu d’engouement étant donné que les agences de transport n’ont pas ete épargnées.
Cette cessation des activités ouvre la porte à une série des actions pour décrier une recrudescence de l’insécurité qui s’observe dans cette cité. Cette insécurité se caractérise par la criminalité urbaine et des incursions nocturne dans des maisons des civils. Les forces vives exigent aussi la relève des militaires FARDC, passant carotte accusés d’être auteurs de plusieurs cas de criminalité à Kasindi.
La réaction des autorités militaires par rapport à cette situation reste encore attendue. Il y a quelques jours, le commandant de la police nationale congolaise (PNC) Kasindi, a présenté plusieurs hommes armés capturés lors des différentes opérations.
Roger KAKULIRAHI