Bunia, 13 février 2024- La société civile force vive de l’Ituri salue l’engagement des autorités provinciales de l’état de siège sous la houlette du gouverneur militaire Luboya NKashama Johnny aux côté des chefs coutumiers ainsi que les forces vives qui s’adonnent à la recherche de la paix dans cette province de la partie Est de la République démocratique du congo.
L’ingénieur Dieudonné Losa Dekana, son coordonnateur, dans une déclaration faite à la presse dont une copie est parvenue à Depeche.cd, appelle l’exécutif provincial à accompagner les actions des autorités coutumières et des forces vives engagées afin de permettre un retour total de la paix, denrée très importante longuement cherchée dans cette province.
“La coordination provinciale félicite les actions en synergie du Chef de secteur des Walendu Djatsi et son collègue, chef de la chefferie de Bahema Badjere sans oublier les efforts du Chef de secteur de Walendu Pitsi pour le courage exceptionnel de campagne de sensibilisation de paix dans quelques villages avec certains éléments de la milice Codeco et d’autodéfense dans leurs entités en territoire de Djugu. La société civile forces vives de l’Ituri, demande à son excellence Monsieur Johnny Luboya NKashama, gouverneur militaire, d’accompagner les actions des autorités coutumières et des forces vives engagées dans la recherche de la paix en Ituri”, peut-on lire dans ce document.
Cette structure citoyenne demande au Président de la République de renforcer l’effectif militaire et l’équiper pour mettre hors d’état de nuire, tous les réfractaires aux actes d’engagement de paix et de relever certains militaires ayant fait plusieurs années, devenus des gardiens de coutumes en Ituri.
Ayant pris le chemin de non-retour, les groupes armés actifs sur l’ensemble de la province, sont appelés d’avancer jusqu’au bout du processus tout en respectant scrupuleusement leurs engagements pour restaurer la paix, de privilégier d’autres voies que de recourir aux armes pour leurs revendications et enfin, de cesser de bloquer le développement de la province de l’ituri, car l’heure est à la reconstruction.
Toutefois, la société civile peint un tableau sombre sur le plan sécuritaire dans les cinq territoires de l’Ituri où depuis le début de l’année en cours, plus de soixante (60) personnes tuées, plusieurs blessés signalés, des maisons incendiées et le déplacement massif de la population civile enregistré.
Le territoire de Mambasa reste le plus menacé avec l’activisme des terroristes du groupe armées étranger Allied Démocratic Force (ADF)
Denis MUNGURIEK AN