Kinshasa 14 février 2024- La ministre du Genre Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko a marché de la Gare centrale au Palais de la nation, pour témoigner sa solidarité envers les victimes de l’Est de la RDC.
La patronne du genre s’est faite entourée des milliers de femmes et jeunes filles des institutions publiques et privées, de l’administration publique, des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des corporations syndicales et des partis politiques, ainsi que des hommes engagés dans la masculinité positive, mercredi 14 février, pour la marche de la paix, la sécurité, la solidarité aux compatriotes de l’Est et le soutien au Président de la République, chef de l’État, en vue du rétablissement de l’intégrité territoriale en RDC.
Cet événement organisé par la Ministre toujours attachée à la cause de la femme de l’Est, a eu pour point de chute le palais de la nation, où elle a lu un mémo adressé au président de la République et remis au Directeur de cabinet adjoint du président de la République, chargé des questions Économiques et Financières, André Wameso.
“Afin d’exprimer notre compassion et notre solidarité envers nos compatriotes de l’Est, qui continuent de perdre des proches et de subir des atrocités, nous avons organisé une marche aujourd’hui. Nous sommes conscients du rôle important donné aux femmes par la Résolution 1325, qui est celui de contribuer à résoudre les conflits et à rechercher la paix. Nous tenons à exprimer notre soutien continu et notre accompagnement au Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans ses efforts visant à ramener la paix, car l’autonomisation des femmes en dépend” a-t-elle déclaré.
Face à l’incapacité de la communauté internationale à prendre des mesures contre ce génocide, elle s’est exprimée en ces termes : “Les habitants des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en République démocratique du Congo subissent des violences, des atrocités et des oppressions. Ces guerres injustes, orchestrées par le Rwanda et ses alliés du M23, ont pour véritable objectif le pillage de nos ressources et la division de notre pays. Malgré un bilan de plus de 12 millions de morts en 22 ans, résultat d’un génocide, la communauté internationale reste indifférente. En comparaison, cette même communauté se solidarise avec l’Ukraine face à l’agression russe. Nos concitoyens de l’est vivent dans des conditions inhumaines, avec des déplacements constants, des viols, des vols et des privations de moyens de subsistance. Des enfants se retrouvent abandonnés dans les rues sans accompagnement”.
Satisfaites de cette initiative, plusieurs femmes et jeunes filles des institutions publiques et privées et des organisations de la société civile ont manifesté leurs soutiens aux femmes et jeunes filles de l’Est, victimes des actes des violations des droits de la femme.
Marie-Thérèse KABUYA