Kinshasa, le 21 Février 2024: Le transport en commun est devenu un casse-tête pour les habitants de la commune de Gombe, cœur des activités de la ville Kinshasa.
Ce constant a été fait depuis que le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Peter Kazadi, a pris la décision de suspendre la circulation des taxis motos dans cette contrée de la capitale.
Cette décision soutenue aussi par le commissaire divisionnaire de la police nationale ville de Kinshasa, a fait grimper le prix de transport au centre ville de Kinshasa.
La course allant de l’arrêt 24 novembre jusqu’au boulevard Tshatshi qui coûtait 1000fc se fait payer par moment le double. Aussi, la course allant de l’arrêt Beau marché vers la gare centrale qui coûtait 1000 fc n’a plus de montant fixe et cela dépend des humeurs des conducteurs.
“Nous demandons aux autorités d’alléger la décision de non circulation des taxis motos car nous souffrons à cause de cela”, a laissé entendre un agent de l’Etat.
Dans cette cacophonie, les embouteillages viennent s’ajouter dans la piste et cela entraine automatiquement la marche à pied.
“Rien ne justifie cette situation que nous sommes en train de vivre, nous faisons les pieds pour arriver à temps au travail et pour repartir c’est le même exercice, franchement la mesure doit être levée parce que ceci devient un calvaire”, a dit un autre passant.
La décision sur l’interdiction des taxis motos de circuler au centre ville fait suite aux manifestations de la population devant les ambassades des États-Unis et de la France pour décrier leur passivité face aux massacres à l’Est de la RDC.
Mimie MATUMONA