Kinshasa, 28 février 2024 : L’opérateur économique, Mathieu Buabua a affirmé que le recyclage des bouteilles plastiques et la ferraille est une opportunité d’affaires à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, au-delà des dangers que présente cette opération.
Il s’agit selon lui, d’un business qui passe par le ramassage jusqu’au recyclage de ces déchets en objets indispensables vendus sur le marché.
Ces déchets composés essentiellement des bouteilles en plastique et des objets en fer sont vendus à l’entreprise Kintoko pour les plastiques et aux industries de fonderie à Kingabwa pour les fers communément appelés “Mabende” dont la proportion n’a pas été révélée.
Les ramasseurs des déchets plastiques et les fers sillonnent les rues du matin au soir, jeunes et vieux, hommes et femmes, nombreux s’adonnent à cette activité pour subvenir à leurs besoins.
“Le ramasse des déchets plastiques qui traînent dans la rue et parcelles jusqu’à totaliser quatre à cinq sacs de 50 kg dans la journée. Ce travail est de longue haleine, qui ne me procure malheureusement pas assez de revenus”, a déclaré Julie Lulo, une ramasseuse interrogée par l’ACP à Kinshasa.
Une autre dame qui a préférée garder l’anonymat a fait savoir que son boulot consiste à ramasser des déchets plastiques chaque jour, en vue de remplir un gros sac qu’elle revend à 1 500 CDF le kilogramme.
Après donc l’étape de la collecte, les déchets plastiques sont ainsi récupérés par certaines entreprises. C’est le cas de “Ok Plast ” qui a installé plusieurs points de récupération de ces déchets dans la capitale congolaise.
Au niveau du rond-point Huileries, précisément au marché des rails, nous y avons trouvé un point de collecte et achat des bouteilles en plastiques installé par l’entreprise Kintoko.
Ces sociétés ont installé plusieurs points d’achat à travers la ville de Kinshasa avec comme objectif d’apporter un l’appui au gouvernement provincial dans la lutte contre la salubrité de la ville de Kinshasa.
A la question de savoir la capacité de collecte, OK Plast a jusque-là 25 tonnes de déchets plastiques.
BAGALWA Asensio