Kinshasa, 01 mars 2024 : La problématique des embouteillages devient un casse-tete pour les voyageurs en partance pour le Kongo central.
“Les roulages seuls ne suffisent pas car ils sont de fois incapables de réguler les embouteillages sur la Nationale numéro 1. Nous demandons que le général Blaise Kilimbalimba, numéro 1 de la police Ville de Kinshasa prennent la situation en main. Cela sera un soulagement pour nous”, se plaint un voyageur trouvé dans une agence à Matadi Kibala. Un autre voyageur s’est exprimé dans ce sens pour renchérir les propos du précédent en disant.
“Je suis à cheval entre le Kongo central et Kinshasa à cause de mon travail. Ce problème rend la situation très compliquée, nous quittons tard pour arriver à destination tard et cela empathie à mon travail”, a déclaré un autre voyageur.
Au lui d’ajouter : “Il y a une route qui va de Kasangulu jusqu’à Nd’jili Brasserie et une autre route qui va de Kingatoko jusqu’à la Cité verte. Le gouvernement peut bien réhabiliter ces routes pour désengorger la circulation”.
Une situation qui prête à confusion sur les heures de départs et des arrivées; et même pour le remboursement des frais des billets, cela pose problème.
“J’avais une urgence lundi passé pour me rendre à Moanda, malheureusement mon voyage n’a pas eu lieu et depuis lundi, je demande qu’on me rembourse mon argent. Malheureusement, jusque-là ils font la sourde oreille et je ne suis pas la seule”, a expliqué une dame trouvée dans une de ces agences.
Le calvaire des voyageurs
Certains bus s’arrêtent à Kasangulu pour débarquer les voyageurs qui prennent les motos et taxis jusqu’à Matadi Kibala et de là, ils embarquent dans des nouveaux bus pour arriver jusqu’à Limete où le voyage prend fin. Cela cause aussi des désordres inimaginables, d’après certains voyageurs.
Le chemin de fer est vivement souhaité car prendre la route devient un calvaire inimaginable pour le trafic de plusieurs usagers de la route.
Mimie MATUMONA