Kinshasa, 07 mars 2024 : Le Conseil national de l’ECiDé a rassemblé à Kinshasa, plus de 200 délégués des 32 provinces politiques du parti, en session extraordinaire, du 1er au 5 mars 2024.
Dans le but de stabiliser l’est de la RDC, le Conseil national de l’ECiDé charge le Bureau national d’exercer une pression soutenue pour la mise en œuvre des actions ci-après :
1. Levée rapide de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ;
2. Renforcement du soutien opérationnel aux Forces armées de la RDC (FARDC), en leur assurant les ressources nécessaires pour leurs opérations, en optimisant la chaîne de commandement et en améliorant les conditions de vie des soldats et de leurs familles ;
3. Rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et fermeture de toutes les frontières
avec ce pays ;
4. Émission d’un mandat d’arrêt international contre les dirigeants identifiés du M23 ;
5. Désistement de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région et mise en garde de Monsieur Félix Tshisekedi contre toute velléité de conclure des accords visant à dissimuler l’invasion de l’est du pays par des forces soutenues par les agresseurs ;
6. Appel au Conseil de sécurité des Nations unies : en l’absence de rapatriement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) vers ce pays, à rechercher des alternatives pour leur réinstallation dans un autre Etat non frontalier avec le Rwanda et la RDC ;
7. Exigence de sanctions économiques et financières contre le Rwanda et l’Ouganda ;
8. Renforcement des relations diplomatiques et économiques avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola, le Congo Brazzaville, la République centrafricaine et le Soudan du Sud ;
9. Adoption d’un embargo international sur la vente des minerais par le Rwanda dont son sous-sol ne regorge pas.
10. Mise en place d’un tribunal pénal international chargé de juger les crimes commis en RDC depuis 1997, y compris ceux mentionnés dans le rapport Mapping.
Par ailleurs, à en croire le secrétaire général adjoint de l’Ecide, Martin Fayulu est prêt, si les conditions sont créées, à échanger avec Félix Tshisekedi sur la situation sécuritaire que traverse le pays.
Il évoque à cet effet, la médiation du Cardinal Fridolin Ambongo pour faciliter cette rencontre.
Pour lui, Martin Fayulu n’est pas rancunier pour ne pas rencontrer Félix Tshisekedi. Ils sont tous 2 enfants d’un même père, Étienne Tshisekedi.
La Rédaction