Bunia, 08 mars 2024 – Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont réagi quelques heures plus tard, au sujet de l’attaque de l’hôpital général de référence de Drodro par les éléments de la milice Coopérative pour le développement du congo (CODECO).
Son porte-parole en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo qualifie cette attaque de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Une chose que l’armée nationale ne cesse de condamner et promet la poursuite de ces faiseurs de troubles afin qu’ils soient arrêtés, jugés et condamnés conformément à la loi du pays.
“S’attaquer à un hôpital c’est inacceptable et c’est inconcevable. C’est un crime de guerre et crimes contre l’humanité que nous avons toujours condamné. Les hôpitaux, les écoles et les sites des déplacés constituent des lieux inviolables, qui ne doivent être attaqués. Voir le groupe armé Codeco saccager, piller et s’attaquer à l’hôpital où les patients sont inoffensifs, c’est du crime que nous condamnons devant la communauté internationale, devant notre justice. Les faiseurs de troubles doivent être poursuivis, arrêtés, jugés et condamnés pour crime contre l’humanité”, a-t-il avancé.
A lui de rappeler aux détenteurs illégaux d’armes que le sol iturien ne peut constituer en aucun cas un terrain d’affrontement entre les milices locales au détriment de la population, tout en rassurant que les forces loyalistes sont en œuvre pour traquer le ennemis de la paix en Ituri et que le temps viendra où tous ces détenteurs illégaux seront sévèrement punis. Et cela, sans état d’âme.
Pourtant signataires d’acte d’engagement de cessez-le-feu, ces miliciens sont une fois de plus appelés par le porte-parole de l’armée en Ituri de rendre les armes et d’adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).
Denis MUNGURIEK AN