Kinshasa, 1er avril 2024- En vue de l’éradication complète du banditisme urbain et de la criminalité qui ont repris des proportions inquiétantes dans surtout dans la Capitale Kinshasa, le gouvernement central compte lancer incessamment une opération policière dénommée “Panthère noire”.
Le vice-premier ministre de l’intérieur, sécurité Peter Kazadi qui a fait cette proposition au conseil des ministres du 29 avril. Il souhaite que cette opération soit menée notamment dans les grandes villes du pays afin de renforcer la sécurité publique.
D’après le compte rendu du porte-parole du gouvernement, cette opération sera menée par la légion nationale d’intervenir (LENI) qui constitue la réserve générale de la police nationale congolaise.
“Le bien fondé de cette opération d’envergure de la police se justifie par le fait que la Légion nationale d’intervention, comme réserve générale de la police nationale, a pour mission de renforcer les commissariats provinciaux lors des émeutes ou toute autre opération de police. Elle est chargée notamment d’exécuter des opérations anti-terroristes, de participer à la lutte contre toute mutinerie dans une prison, de participer à la lutte contre des actes de grand banditisme et participer à la sécurisation d’un procès à haut risque”, lu-t-on dans ce compte rendu.
Pour mener à bien cette opération, le gouvernement rassure avoir mis à la disposition de la police des fonds conséquents devant également permettre l’amélioration de l’effectif de la police.
Selon plusieurs kinois, cette opération ne devra pas tarder à être lancé. La Capitale fait face ces derniers jours à une recrudescence de la criminalité sans précédant et ce, dans toutes les communes.
D’autres plutôt veulent que cette opération soit l’égale de l’opération likofi menée en son temps entre 2013 et 2014 par le chef de la police ville de Kinshasa, Célestin Kanyama.
A cette époque, plusieurs jeunes qui s’illustraient dans le banditisme urbain ont été arrêtés puis transférés dans des prisons éloignés de la Capitale. Ceux qui tentaient de se soustraire ont même été exécutés.
Plusieurs organisations des droits de l’homme s’étaient levées pour dénoncer ces actes, qui bien au contraire avec rendu la quiétude dans le chef de la population.
Cédric BEYA