Kinshasa, 03 avril 2024 : Les quartiers Dibulu, Kimvula, Mitendi, Grand Hôtel et Mbenseke dans la commune de Mont-Ngafula souffrent de manque d’eau potable depuis plusieurs semaines.
“Généralement c’est pendant la saison sèche que nous constatons le plus souvent cette difficulté en fourniture d eaux potables”, s’est exprimé un habitant de l’un de ces quartiers. Il poursuit en disant que chaque jour, les explications ne sont pas claires quant à ce problème et pourtant les factures sont payées régulièrement par les assujettis.
Ces propos ont été soutenus par un autre habitant de ce coin de la Capitale.
“Ça fait plus de 2 semaines déjà que nous n’avons pas d’eau. Les puits de retention d’eaux construits dans certaines parcelles n’ont plus d’eaux, avec les pluies qui sont irrégulières ces derniers temps. La situation est vraiment complexe”.
Sarah Panzu, ménagère habitant le quartier Kimvula, a ajouté que “hormis les dépenses de la cuisine et autres, nous devrions avoir de quoi pour acheter des bidons d’eaux dans des forages. Avec cette crise, un bidon qui se vendait à 300 FC a augmenté des prix et se vend maintenant à 1.000 FC. Le budget devient vraiment serré”.
Cette situation est occasionnée par la panne du moteur qui permettait que l’eau prise à la source qu’on appelle « Ngela » arrive avec plus de pressions dans les robinets dans plusieurs ménages et aussi avec la cabine électrique nouvellement construite par la Snel pour plus de tension n’a pas encore été lancée. Cela complique aussi cette opération.
La thèse du manque d’eau a été expliquée par un agent de la Regideso.
“Le moteur a été amené pour la réparation à Ndjili et personne ne sait quand est-ce qu’il sera réparé. En attendant, c’est difficile de fournir l’eau à nos abonnés”, a-t-il déclaré.
Plaidoyer de la population de ces quartiers pour remédier à cette situation qui est à la base de certains maux.
“Nous devons dans les jours qui viennent, si cette situation ne trouve pas d’issue, voir l’autorité urbaine pour des solutions idoines, parce qu’avec l’insécurité qui grandi dans nos quartiers, il faudrait réfléchir sur comment prendre les dispositions”, a affirmé Coco Mbenza, chef du quartier Kimvula.
Les enfants sont exposés et souffrent parce que jusque tard, ils sont obligés de descendre à la source pour avoir les bidons d’eaux pour ceux qui n’ont pas des moyens d’acheter l’eau dans des forages.
En traversant la chaussée, les risques sont énormes pour les plus jeunes, surtout à cause du manque d’eau potable avec les camions remorques qui viennent du Kongo Central.
Mimie MATUMONA