Kinshasa, 12 avril 2024- Le Programme Multisectoriel de Vulgarisation et Sensibilisation (PMVS) a déposé une lettre de dénonciation à la Présidence de la RDC, ce vendredi 12 Avril, dans laquelle, il dénonce les lourdes bévues commises à la direction de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) depuis l’avènement du Directeur Général Etienne Tshimanga.
Selon le PMVS, “depuis la nomination du Directeur Général Etienne Tshimanga à la tête de l’OCC, cette institution est devenue une sorte de vaste prairie où régne la terreur et calvaire extraordinaire, un spectacle théâtral inouï, donnant à l’office l’image d’une société privée (pour ne pas dire un empire) dont le seul maître est l’actuel Directeur Général”, peut-on lire dans cette correspondance.
Cette organisation de contrôle citoyen interpelle le Chef de l’État sur la manière dont le recrutement se déroule au sein de la dite Entreprise
“Excellence Monsieur le Président de la République, cette société est transformée en une foire où les recrutements se font en cascade par les membres de la famille du Directeur Général moyennant de l’argent dont la somme pourrait varier de 1200$ à 1500$(nous sommes en possession des éléments pouvant étayer nos propos de dénonciation)”, poursuit-il dans la lettre.
Alors qu’il était prévu d’embaucher deux cent (200) personnes, le Directeur Général et sa suite auraient embauché près de deux milles (2.000) dont plusieurs autres membres de leur famille n’ayant ni qualité, ni expérience professionnelle requise, foulant ainsi aux pieds le principe sacré de l’embauche, qui est la méritocratie.
Le PMVS sollicite auprès du Chef de l’État, l’initiation d’une enquête ou des actions disciplinaires, contre des Directeurs Généraux mafieux afin de laver son image, car il n’est ni de près, ni de loin acteur de ces velléités. Après le dépôt de la lettre à la présidence, il organise une conférence de presse le 17 avril 2024.
L’objectif de cette démarche est de dénoncer plusieurs Directeurs Généraux des entreprises publiques qui veulent “vous faire revivre les erreurs du passé en ne respectant pas votre mot d’ordre et votre vision pour le redressement de notre pays”, a-t-il conclu
Marie-Thérèse KABUYA