Kinshasa, 17 avril 2024- La société Plantation et Huilerie du Congo (PHC SA) apporte un démenti sur un article publié le 15 avril sur notre site.
Ci-dessous le démenti.
PHC, Plantations et Huileries du Congo, est la plus grande entreprise agro-industrielle de la RDC spécialisée dans la production d’huile de palme et elle existe depuis 1911. C’est une société privée qui compte deux actionnaires, l’Etat congolais, actionnaire minoritaire avec 23,8% des actions et Straight KKM2, actionnaire majoritaire avec 76,2% des actions. Straight KKM2 est devenu actionnaire majoritaire en 2020 en rachetant, grâce au financement issu uniquement des fonds gérés par Kuramo Capital Management, un fonds d’investissement new-yorkais fondé par M. Wale ADEOSUN, les actions de Feronia qui avait fait faillite.
En février 2021, Straight KKM2 a mis en place à la tête de PHC, pour la première fois en 110 ans d’histoire, un leadership entièrement congolais avec Madame Monique GIESKES comme Directeur Général, et avec la vision de créer une prospérité partagée pour toutes les parties prenantes de l’entreprise. La nouvelle équipe de gestion de PHC a réussi à augmenter la production d’huile de palme de 45 000 tonnes en 2020 à 80 000 tonnes en 2023 et compte produire 93 000 tonnes en 2024, et 100 000 en 2025. Le nombre de ses employés est passé de 7 000 à 10 000 aujourd’hui, tous ayant des contrats directs avec la société.
La nouvelle équipe de direction de PHC a mis en place des procédures financières rigoureuses et transparentes basées sur les meilleures pratiques internationales de gestion, de documentation et de reporting, respectueuses des procédures d’audit et conformes à toutes les obligations fiscales.
Au-delà de son business de production d’huile de palme, PHC s’est engagée dans les activités de l’Agenda de Transformation de l’Agriculture (ATA-RDC), programme-phare de SEM le Président de la République pour réaliser la revanche du sol sur le sous-sol. Dans le cadre de ce programme, en 2023, PHC a produit 52 tonnes de semences de riz et de maïs qui ont été certifiées par le SENASEM et mises à la disposition des agriculteurs congolais.
La société PHC a ses activités dans les zones rurales des provinces de l’Équateur, de la Mongala et de la Tshopo. Dans ces endroits les plus reculés du pays, en plus de produire de l’huile de palme, PHC opère 4 grands hôpitaux avec 460 lits de malades, 16 dispensaires et 3 centres de santé. Chaque année, ces hôpitaux soignent plus de 150 000 patients, font 1350 opérations chirurgicales majeures, et permettent à plus de 2 000 enfants d’y naître. En plus, PHC a creusé et entretient 70 forages qui offrent de l’eau potable aux habitants des communautés environnantes de PHC. En trois ans, PHC a construit et équipé 23 écoles de six classes chacune, 12 centres de santé, 7 maisons de résidence des chefs de groupements, un entrepôt et 6 maisons de passage gérées par les communautés pour leurs besoins. PHC entretient les routes de dessertes agricoles sur plus de 100 km de rayon. PHC appuie plus de 2 400 familles paysannes vivant autour de ses sites qu’elle a structurées en 90 Organisations de Producteurs Agricoles (OPA) pour la production alimentaire et la commercialisation des surplus.
Soucieuse d’amplifier davantage cet impact social, PHC a lancé en septembre 2023 la Fondation PHC qui va regrouper toutes les actions sociales de PHC envers les communautés et établir des partenariats avec d’autres institutions de développement afin d’en faire profiter les communautés dans les zones rurales. La gestion de la Fondation a été confiée au Professeur Mpoko BOKANGA, un scientifique de renom qui a plus de 35 ans de carrière dans le développement international avec des institutions comme l’ONUDI (Autriche, Kenya, Érythrée, Sud Soudan), l’IITA (Nigeria et partout en Afrique), et la Fondation Africaine pour les Technologies Agricoles (AATF, Kenya) dont il fut le premier Directeur Exécutif, après avoir enseigné sur les agro-industries à Alabama A&M University (Etats-Unis).
Le succès financier de PHC et son impact social grandissant auprès de ses communautés environnantes sont à mettre au crédit de la rigueur et de l’expertise managériale de Madame Monique GIESKES. Ce succès fait des envieux qui n’hésitent pas à l’attaquer dans les médias. Le conflit judiciaire, mentionné dans l’article précité, qui opposait Madame GIESKES à son employeur précédent est aujourd’hui résolu en sa faveur au Congo et aux Pays-Bas.
Il n’y a pas de crise dans la gestion de PHC. En septembre 2023, le Président du Conseil d’Administration de PHC, en poste depuis 2009, a démissionné pour des raisons personnelles. Le remplacement de cet administrateur qui représentait l’actionnaire État congolais est en cours. Nous sommes prêts à collaborer avec l’État congolais pour approuver un candidat qualifié et crédible en conformité avec les statuts de PHC et les règles de l’OHADA .
Le Conseil d’administration de PHC continue à fonctionner d’après les règles de l’OHADA et les lois congolaises régissant le fonctionnement des entreprises. S’il y a une preuve quelconque de malversation financière, celle-ci doit être rapportée au tribunal qui enquêtera et prendra les actions conséquentes.
La nouvelle équipe dirigeante de PHC, sous le leadership de Madame Monique GIESKES, s’est attelée à faire de PHC une entreprise modèle dont les décisions sont prises sur des bases scientifiques, supportées par des données solides et motivées par le besoin de répondre aux défis de développement auquel fait face notre pays, particulièrement le besoin de nourrir nos 100 millions de concitoyens à partir de ce que nous produisons nous-mêmes.
Sous la direction de Mme GIESKES et une équipe de gestion congolaise, PHC a atteint des sommets sans précédent, augmentant la production d’huile de palme de 77 % en 3 ans. Cette croissance rapide s’est construite sur une productivité améliorée tout en maintenant la superficie des plantations, en augmentant les performances des travailleurs grâce à la formation, à de meilleurs salaires et conditions de vie, et en promouvant les meilleures pratiques de gestion et les techniques de production durables. Mme GIESKES a réussi à rétablir des relations positives avec les communautés entourant les sites opérationnels de PHC.
Engagée dans la nouvelle vision de l’entreprise consistant à créer une prospérité partagée grâce à l’agrobusiness, elle a dirigé de nombreuses initiatives sociales bénéficiant aux employés et aux communautés voisines.
N’ayant pas compris l’engagement à la masculinité positive prônée par le Chef de l’État, les auteurs de l’article paru sur Depeche.cd et Prospérité cherchent à briser l’élan de cette digne fille du pays. Ils seront poursuivis en justice pour diffamation.
Plantations et Huileries du Congo (PHC)
Kinshasa, RD Congo
