Beni, 19 avril 2024- Plusieurs structures juvénile dont le conseil urbain de la jeunesse, la synergie des groupes de pression et mouvements citoyens élargi aux corporation des conducteurs de motos, la REC Beni – ville et territoire et d’autres structures des jeunes ont dans une déclaration commune rendue publique ce jeudi 18 Avril 2024, formulé plusieurs recommandations pour le retour de la paix dans la ville de Beni, secoué par des attaque des ADF.
Ces recommandations ont été prises après une réunion d’évaluation de deux journée sans activités décrétées en ville de Beni mardi 16 et mercredi 17 avril, pour décrier la recrudescence de l’insécurité qui se caractérise ce dernier temps par la tuerie des civils par des terroristes ADF en commune de Mulekera.
Dans cette déclaration, ces structures ont saisi l’occasion pour remercier toute la population de Beni -ville pour avoir observé ces deux journées sans activités mardi et mercredi dernier. Ces structures déplorent aussi la passivité des services de sécurité face aux alertes de la population et exigent pour ce faire l’arrivée d’ici une semaine des leaders et députés de la région pour s’enquérir de la situation.
Tout en déplorant la «passivité» des services de sécurité face aux alertes fournies par la population, ces structures juvéniles exigent aussi le départ du maire de la ville de Beni, le Commissaire Supérieur Principal Nyofondo Jacob, jugé « d’incompétent » dans le rétablissement de la sécurité dans sa juridiction.
Ces structures interdisent aussi la circulation des troupes de la mission des Nations-Unies (MONUSCO), qui n’ont pas intervenu lors des tueries des civils près de leur base. Au cas où toutes ses revendications n’auront pas gain de cause dans un bref délai, ces structures promettent initier des actions des grandes envergures jusqu’à ce que les autorités répondent.
Rappelons que plus au moins 40 personnes ont été tuées par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) dans différentes attaques dans les quartiers Sayo, Budji et Kasanga -Tuha, dans la périphérie de la commune de Mulekera. Cette situation d’insécurité a poussé plusieurs familles a se déplacés pour le centre-ville supposé sécurisé.
Roger KAKULIRAHI