Kinshasa, 23 avril 2024 : A la tête du bureau d’age, Christophe Mboso qui a également dirigé l’ancien bureau définitif de l’Assemblée nationale au premier quinquennat de Félix Tshisekedi, veut briguer un autre mandat.
Il a tenu un discours-bilan lors des primaires organisés par l’Union sacrée de la nation pour le départager avec Kamerhe et Bahati.
“A mon arrivée, les députés nationaux touchaient environ 4.000 USD. Maintenant chaque député sait ce qu’il touche aujourd’hui… Sous mon mandat les honorables députés ont acquis des jeep palissades”, a-t-il lancé.
Successeur de Jeanine Mabunda, ce membre du présidium de l’Union sacrée de la nation revient sur ce qu’il a trouvé à son arrivée.
“A mon arrivée, j’ai trouvé des dettes. Les dossiers existent. Je ne veux pas citer les différents bureaux qui se sont succédés, mais j’ai tout payé”, a-t-il dit, avant d’affirmer avoir mis en place la sécurité sociale pour les députés.
En outre, Christophe Mboso dit avoir amélioré les conditions des veuves des anciens élus, « les preuves sont là ».
“Amon arrivée, j’ai trouvé deux véhicules pour l’administration et le bureau en a acheté 47”, ajoute-t-il.
Dans son franc-parler, il a lancé qu’il n’a pas l’intention d’utiliser les fonctions du président de l’Assemblée nationale dans l’intérêt de ses ambitions personnelles ».
Pour Christophe Mboso, c’est sous sa présidence à l’Assemblée nationale que le monde entier a su que Kagame était l’agresseur : « Comme vous le savez, il est difficile pour certains de condamner nommément Paul Kagame et son gouvernement. A ces gens-là nous disons : “quittez les groupes armés”, a-t-il dit haut et fort.
Le vote se poursuit et dans quelques instants, l non connaîtra le candidat de l’Union sacrée de la nation pour la présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Bernetel MAKAMBO