Kananga, 25 avril 2024- Les journalistes des médias audiovisuels et de la presse en ligne du Kasaï Central ont pris l’engagement d’oeuvrer pour la paix et la cohésion sociale avant, pendant et après les élections des gouverneurs et senateurs qui pointent à l’horizon.
C’est à l’issue d’un café de presse organisé mercredi 24 avril 2024 dans le cadre du projet de prévention des violences électorales (PREVEL) que les professionnels des médias ont signé librement un acte d’engagement pour produire un journalisme responsable en cette période électorale.
Cet engagement fait suite à un climat malsain caractérisé par les violences à caractère identitaire alimenté par des discours incendiaires tenu par les politiciens, a expliqué Nathalie Kambala de la maison de prévention des violences électorales.
“En tant que société civile, cette situation ne peut nous laisser indifférent raison pour laquelle nous avons initié cette rencontre avec les médias qui constituent un maillot important dans la diffusion des informations et de changement de comportement ou de mentalité pour permettre d’apaiser les esprits surchauffés des uns et des autres et aboutir aux élections libres, transparentes et apaisées et de favoriser l’acceptation des résultats des urnes”, souligne Nathalie Kambala.
À travers cet acte d’engagement, les journalistes qui reconnaissent les effets néfastes directs et indirects qui peuvent découler de cette situation, ont exprimé leur ferme volonté à respecter l’impartialité et la neutralité dans l’exercice de leur métier pendant cette période cruciale.
“Nous nous engageons à éviter de faire passer tout message et discours mensongers, de haine, d’intoxication, de désinformation et dénigrement dans l’exercice de notre profession ; de travailler en toute responsabilité et objectivité en vue de préserver un climat de paix au Kasaï Central, avant pendant et après les élections des senateurs et Gouverneurs”, ont-ils déclaré.
Ce café de presse initié dans le cadre du projet PREVEL a connu la participation des responsables du Conseil supérieur de l’audiovisuel et la communication (CSAC) et l’Union nationale de la presse congolaise UNPC) qui ont insisté sur les textes juridiques qui régissent le métier du journaliste.
David Saveur MIKOBI