Bunia, 03 mai 2024- La recrudescence de la criminalité et le banditisme urbain se poursuivent normalement au chef-lieu de la province de l’Ituri, au-delà des domiciles civils. Cette fois-ci, des militaires sont pris pour cible. Des bourreaux ont opéré sans inquiétude dans les deux parties du quartier Hoho ,soit Hoho 1 et 2, dans la commune de Shari, en ville de Bunia.
Parmi les victimes des opérations de ces hommes qui opèrent majoritairement en armes blanches, figurent deux militaires des forces armées de la République démocratique du congo (FARDC) au grade de capitaine et un OPJ de la police nationale congolaise (PNC ) ainsi qu’un docteur de l’hôpital Lobiko, révèle Mr Kambale Fabrice, conseiller de la commune de Shari.
Notre source qui pointe du doigt les Ulors (une bande des jeunes délinquants en ville de Bunia) comme les auteurs de la criminalité urbaine en ville de Bunia, appelle les autorités à prendre des nouvelles dispositions aux fins de traquer ces délinquants qui opèrent en maître dans plusieurs quartiers de la ville.
“Aujourd’hui dans la ville de Bunia ,nous sommes insécurisés par les Ulors. Ce système qui a commencé au quartier Kindia commence à s’épanouir presque dans toute la ville notamment à Lembabo, Ndibe et c’est plus grave dans le quartier Hoho parce qu’ils opèrent chaque jour”, a-t-il précisé.
Pendant leurs forfaits, ces jeunes malfrats de la ville qui opèrent en plus grand nombre, de dix (10) personnes voire plus emportent de l’argent, des téléphones et tant d’autres biens de valeur et vont jusqu’à blesser leurs cibles.
Pour le cas récent comme le témoigne l’officier de la police victime de cambriolage, ces Ulors ont emporté des téléphones et une importante somme d’argent estimée à cinq cents dollars américains (500$).
Délogés des leurs différentes bases du quartier Kindia par des jeunes volontaires, ces bandits sont en débandade dans plusieurs quartiers de la ville, actuellement deux de leurs bases sont signalées au quartier Hoho et Sukisa 2. Le conseiller communal de Shari appelle la jeunesse et la population à dénoncer.
Denis MUNGURIEK AN