Bunia,5 mai 2024- En marge de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée chaque 03 mai, cette année, sous le thème : “l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle”, les journalistes de Bunia en Ituri, ont décidé de passer en acte au-delà des multiples sensibilisations faites pendant leur profession dans leurs différents organes de presse sur le maintien d’un environnement sain.
Comme instauré par l’autorité urbaine, les premières heures de samedi, soit de (6h- 10h) pour les travaux communautaires; c’est ainsi, ensemble avec les agents de la structure Ville propre, chargé de nettoyage et d’évacuation des déchets en ville de Bunia, ces journalistes sont descendus au Boulevard de Libération pour le nettoyage de cette grande artère de la ville
L’objectif est de montrer à la population locale que le problème de l’hygiène publique n’est non seulement celui, de la Ville propre, mais plutôt l’affaire de tout le monde, où chacun doit contribuer pour garder un environnement propre.
Un geste salué par le coordonateur de l’organisation Ville propre, qui parle d’une interpellation de la société et des institutions présentes en ville de Bunia à la culture de l’hygiène.
“Notre équipe est heureuse par rapport à la présence des journalistes, voir la presse s’impliquer dans l’assainissement de la ville, c’est un bon geste pour nous. Nous avons toujours dit que l’hygiène publique c’est l’affaire de tout le monde, votre présence parmi nous c’est une conscientisation pour d’autres personnes et services que nous avons dans la ville de Bunia. Ce que vous avez fait c’est juste une interpellation pour notre société et d’autres institutions de la place”, a dit Dieudonné Maki
Inondée par les enfants déplacés, la ville de Bunia connaît un sérieux problème d’insalubrité. Ces derniers sont utilisés par certaines familles et certains commerçants pour l’évacuation de leurs déchets et ne savent où les jeter. Par conséquent, ils les déposent n’importe où, dans les caniveaux soit sur la chaussée, ains de suite.
Denis MUNGURIEK AN