Kinshasa, 21 mai 2024- Le bureau provisoire du Sénat de la RDC salue, dans un communiqué rendu public, mardi 21 mai, la réaction des forces de défense et sécurité à faire échec à la tentative de coup d’Etat étouffé, perpétré, dimanche 19 mai, par Christian Malanga et sa bande.
Ce faisant, la chambre haute du Parlement formule vœu cette cette force demeurer sans désemparée contre toute tentative de déstabilisation de la République.
“À la suite des événements malheureux survenus le dimanche 19 mai 2024 dans la ville-province de Kinshasa, la Chambre Haute du Parlement, par son bureau provisoire, encourage les Forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de bravoure face à cette tentative de déstabilisation du pays. Aussi, formule-t-elle le vœu de voir se pérenniser les efforts des Forces de défense et de sécurité fournis pour faire échec à ce genre d’actions anti-patrié”, écrit Pascal Kunduelo Lumbu, président du bureau d’âge du Sénat.
Dans le même document, le Sénat se ligue derrière le Chef de l’État Félix Tshisekedi dans sa combat acharnée pour la pacification du pays
“A tous égards, le Sénat en appelle au sursaut patriotique des filles et fils du pays, afin de décourager tout élan manifeste de fragilisation des institutions de la République Démocratique du Congo et au soutien des efforts sans cesse, consentis par le président de la République, chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi dans la pacification du pays et le maintien de la concorde nationale”, renchérit ce document.
Par ailleurs, le Sénat présente ses condoléances aux familles éplorées par cet acte criminel.
Plusieurs institutions du pays ont condamné cette tentative de déstabilisation de coup d’État à l’instar de l’Assemblée nationale.
D’après l’armée, 4 assaillants dont le chef de bande Christian Malanga ont été neutralisés. Plusieurs autres ont été capturés. Deux gardes du corps du député national Vital Kamerhe victime également d’une attaque armée à sa résidence ont perdu la vie.
Actuellement, la situation est calme. Le gouvernement demande à la population de vaquer librement à ses occupations.
Cédric BEYA