Kinshasa, 7 juin 2024- Le procès de 53 présumés auteurs du coup d’État manqué du 19 mai à Kinshasa, a effectivement débuté vendredi 7 juin, au tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.
Pour cette première journée, il a été question aux juges de cette instance d’identifier les prévenus. Sur les 53, listés dans l’extrait de rôle, 51 se sont présentés à la barre, à savoir des congolais ainsi que des étrangers dont des américains, canadiens et belges.
Par contre, Christian Malanga, Chef de file de ces assaillants
et Aboubacar ont été déclarés morts et le tribunal a déclaré à leurs charges l’extinction de l’action publique.
Dans le même ordre du déroulé du procès, le tribunal a fait acté la partie civile de la République Démocratique du Congo et de la famille de Kevin Tamba, tué lors de l’attaque des hommes de Christian Malanga.
De son côté, l’officier du Ministère public a présenté devant le tribunal les 7 préventions mises à charge des accusés. Il s’agit entre autres de l’attentat, terrorisme, meurtre, association de malfaiteurs, détention illégale des armes, financement du terrorisme et tentative d’assassinat.
D’après le code pénal congolais, ces infractions sont punissables jusqu’à la peine de mort, laquelle pourrait être exécutée en vertu de la levée du moratoire intervenue le 13 mars 2024.
Après débats entre le tribunal et les différents conseils des parties, il a été décidé de renvoyer l’affaire au 14 juin 2024.
Cédric BEYA