Kinshasa, 18 juin 2024- Dans son rapport sur le cycle électoral 2019-2023 publié lundi 18 juin, la mission d’observation électorale CENCO-ECC a formulé quelques recommandations aux autorités de la République.
Au Président de la République, la MOE CENCO-ECC sollicite son intervention personnelle pour l’organisation des états généraux sur l’organisation des élections en République Démocratique du Congo.
Pour cette structure réunissant les églises catholiques et protestantes, pendant le processus électoral en cours, plusieurs dispositions légales ont été violées par les différents intervenants dans l’organisation des élections.
Ainsi, elle exhorte le Président de la République à renforcer et intensifier l’exercice de ses attributions conférées par l’article 69 de la constitution, notamment “d’être le symbole de l’unité nationale, de veiller au respect de la constitution, et d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ».
“La RDC organise actuellement son 4e cycle électoral, au regard des contestations des résultats constatées lors de tous ces cycles, l’on peut dire que les acteurs sociopolitiques congolais n’ont pas encore pris conscience des conséquences des élections contestées sur le vivre ensemble et la paix. La MOE CENCO-ECC plaide auprès du Chef de l’État, Président de la République, afin que les états généraux sur l’organisation des élections en République Démocratique du Congo soient tenus. Ceci permettra aux Congolais de renouveler leur pacte républicain en vue de consolider le vivre ensemble autour de l’accès au pouvoir pour la paix et la stabilité du pays”, peut-on entendre dans ces recommandations sont la lecture a été faite par le SG de la CENCO, Monseigneur Donatien NShole.
Et d’ajouter : “Beaucoup d’irrégularités ont été constatées lors des récentes élections, notamment la détention illégale de matériels sensibles dénotant ainsi la défaillance du plan de sécurisation du processus électoral. À cet effet, la MOE CENCO-ECC invite le gouvernement à prendre le décret actualisant ce plan de sécurisation du processus électoral une année avant le début des prochaines opérations électorales”.
La Rédaction