Bunia, 18 juillet 2024- contrairement au territoire de Djugu au Nord de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri où les groupes armés locaux actifs n’arrivent pas à respecter leurs actes d’engagement au processus de la paix continuant avec les atrocités, au territoire d’Irumu, au Sud de Bunia, la réalité est tout autre.
L’organisation non gouvernementale convention pour le respect des droits humains (CRDH ) tient à féliciter les différents groupes armés de cette region pour leur volonté du respect de leurs engagements. Christophe Munyanderu son coordonnateur indique que cette retenue de ces différentes milices produit déjà de résultats positifs dans la région où la cohabitation pacifique et la cohésion sociale qui jadis étaient impossible sont visibles sur terrain entre les communautés locales.
“Si on peut prendre l’exemple du territoire de Djugu, là-bas les groupes armés qui ont signé les accords, continuent malheureusement à s’attaquer contre les populations civiles, mais chez nous en Irumu FRPI, FPIC voire Chini ya Tuna, FPP/AP, MAPI tous ces groupes là ont accepté de cesser les hostilités et de s’attaquer contre les populations civiles. Pour nous, c’est une chose à saluer et surtout à encourager leurs leaders et leurs éléments. Bien que les brebis galeuses ne manquent, mais au moins le respect est là et ce que nous félicitons c’est aussi la cohabitation pacifique des différentes communautés”, a-t-il fait savoir.
À ces jours au territoire d’Irumu, la situation sécuritaire est presque un peu calme, malgré que le groupe étranger ADF continuent à endeuiller la population. Le cas récent est celui survenu le mercredi 17 juillet 2024. Il s’est soldé par un mort et deux blessés dans une embuscade tendue par ces rebelles sur na RN4 au village Machongani.
Denis MUNGURIEK AN