Bunia, 1er Aout 2024- Les déplacés des deux sites proches de la ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri dont les sites de l’ISP et Kigonze vivent dans des conditions de plus en plus déplorables. Ces personnes ayant principalement fui les atrocités des groupes armés locaux actifs au territoire de Djugu au Nord de la ville de Bunia, manquent des toilettes et mêmes l’état de leurs abris laisse à désirer.
Cette nouvelle est parvenue à Dépêche.cd par le biais du chargé de communication de l’association des déplacés et victimes de guerre de l’Ituri ( ADVG). D’après ce dernier, plusieurs toilettes se trouvant dans ces deux sites des déplacés sont toutes presque bouchées au point où les déplacées ne savent où aller se soulager. Une situation qui les expose à la contamination des différentes maladies, s’inquiète Olivier Karba.
“La plus grande problématique, c’est les toilettes. Il n’y a plus des toilettes dans des sites ces derniers temps. Elles sont toutes remplies et les déplacés ne savent pas où aller. Vraiment c’est une situation qui nécessite une intervention de la part des personnes de bonne volonté, les ONGS surtout les humanitaires qui s’occupent des problèmes des déplacés, mais aussi du gouvernement._ a-t-il évoqué
Sur ce problème des toilettes évoqué, il ajoute notamment celui des abris de ces déplacés qui sont exposés aux intempéries vu l’état vétuste des banches faisant leurs abris.
“Depuis qu’on leur avait offert ces banches en 2017 jusqu’à nos jours, on a jamais changé ces banches surtout avec la période pluvieuse que nous vivons actuellement, ces personnes sont de plus en plus exposées aux intempéries, nous sollicitons une intervention urgente des autorités et des humanitaires”, ajoute-t-il
Loin de ces problèmes susmentionnés, ces déplacés vivent également une situation alimentaire trop inquiétante, ce qui déverse plusieurs de leurs enfants les rues de la ville, en quête de quoi mettre sous la dent. La seule solution pour résoudre ces différents calvaires, n’est rien d’autre que la pacification des villages de ces populations, qui ont longtemps sollicité le retour dans leurs milieux d’origine.
Denis MUNGURIEK AN