Beni, 3 Août 2024- La deuxième journée nationale du génocide des congolais pour des gains économiques (Genocost) a été célébré le 2 août à Kisangani, chef lieu de la province de la Tshopo. En ville de Beni, au Nord-Kivu, les organisations de la société civile ont organisé des travaux communautaires appelé “Salongo Spécial” au cimetière de Masiani, où repose à jamais certaines victimes des atrocités des ADF dans la région.
Par cette action, ces derniers ont commémoré en interpellant les autoritésà vite agir pour restaurer la paix dans la région.
Paulin Muliro, l’un des organisateurs de cette activité a saisi l’occasion pour inviter le gouvernement congolais et toute la communauté internationale à ne pas minimiser l’affaire des ADF qui sèment insécurité à Beni.
De son côté, la société civile coordination urbaine de Beni a donné quelques pistes de solutions au problème de l’insécurité à dans cette région. John Kambale, son rapporteur a, par exemple, appelé à une conscience collective.
L’association des victimes, quant à elle, demande au gouvernement et aux ONG de se saisir de ce dossier pour soulager leur souffrance dans les milieux de refuge. Kakule Maseyi, représentant des victimes de Beni invite les organisations humanitaires et le gouvernement à venir en aide aux victimes qui ne savent plus à quel saint se vouer.
A Beni, les atrocités des ADF n’ont pas encore dit leur dernier mot. Une centaine de civils ont déjà été tué depuis le début de l’année 2024, selon le décompte de la société civile. Au-delà des morts, des dégâts matériels ont été enregistrés lors des différentes attaques dans plusieurs villages de Beni.
Roger KAKULIRAHI