Beni, 4 Août 2024- Plus de 500 civils ont été tués en l’espace de deux mois soit du 4 juin au 31 juillet 2024, dans les territoires de Beni et Lubero au Nord-Kivu et de Mambasa et Irumu en Ituri. Ces derniers ont été tués par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) lors des différentes attaques dans plusieurs agglomérations de ces entités.
Outre des morts et des disparus, des dégâts matériels ont été également enregistrés. Ce chiffre a été donné samedi 3 août, dans une déclaration rendue publique par la Nouvelle Société Civile Congolaise territoire Beni.
Cette organisation citoyenne a, pour ce faire, formulé plusieurs recommandations aux autorités tant nationales qu’internationales pour le rétablissement de la paix et la sécurité dans cette partie Est de la RDC.
Elle propose le lancement urgent des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF pour mettre fin aux atrocités de ces assaillants dans la partie Est du pays. La société civile recommande aussi au gouvernement congolais de doter des moyens conséquents aux FARDC.
Les notables de Lubero haussent le ton suite aux atrocités des ADF
Les chefs coutumiers, les acteurs de la société civile et d’autres plateformes de l’axe Butembo-Manguredjipa, Manzia, Mwenye, Luongo et du secteur de Baperes, en territoire de Lubero, déplorent le massacre de plus de 500 civils par des ADF sans défense, malgré la présence des éléments FARDC et plusieurs autres groupes armés se réclamant des Wazalendo. Pour ce faire, ces derniers exigent le départ de tous les groupes armés de cette zone du territoire de Lubero.
Ils se sont exprimés dans une déclaration faite samedi à Butembo. Dans ce document dont une copie est parvenue à Dépêche.cd, la la notabilité de la région de Manguredjipa appelle le gouvernement à déployer les FARDC dans la zone pour faciliter l’enterrement des certains corps qui gisent encore à même le sol et indemniser les victimes de cette barbarie des ADF.
Roger KAKULIRAHI