Kinshasa 07 août 2024, Léonnie Kandolo, ministre du Genre Familles et Enfants, a reçu en audience la représentante pays de l’ONU SIDA, Docteur Susan Kasedde Muwanse. Cette réunion visait à discuter des défis liés à la lutte contre le VIH en RDC, un pays qui fait face à des taux alarmants de transmission du virus, notamment de la mère à l’enfant.
Au cours de cette rencontre, le Docteur Kasedde a d’abord souligné l’importance d’intensifier les efforts de sensibilisation et de dépistage du VIH, en particulier parmi les femmes enceintes et allaitantes. Elle a exprimé son inquiétude quant au faible taux de dépistage actuel dans le pays, qui contribue à une transmission élevée du VIH de la mère à l’enfant.
“La RDC est parmi les pays avec le taux le plus élevé de transmission du VIH de la mère à l’enfant”, a-t-elle déclaré, appelant à une mobilisation accrue des ressources et des efforts communautaires pour inverser cette tendance.
Elle a ensuite mis en avant les outils et les connaissances disponibles pour lutter contre le VIH. Elle a également insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les acteurs politiques, techniques et communautaires pour répondre efficacement aux besoins des femmes, des filles et des familles touchées par le VIH.
“Nous avons tous les outils nécessaires pour rencontrer ces problèmes”, a-t-elle affirmé, encourageant un engagement fort à tous les niveaux.
Enfin , Dr Kasedde a salué l’expérience et l’engagement de la ministre dans la lutte contre le VIH, soulignant que c’est grâce à des leaders informés et déterminés que des progrès significatifs peuvent être réalisés.
“Nous avons de la chance d’avoir quelqu’un d’aussi engagé pour mobiliser les ressources nécessaires”, a-t-elle ajouté.
Cette réunion entre la ministre et la Représentante de l’ONU représente une étape importante dans la lutte contre le VIH en RDC. Avec un engagement politique fort et une collaboration efficace, il est possible d’améliorer la situation du VIH en RDC et d’assurer un avenir plus sain pour les générations futures.
Deborah KABUYA