Bunia, 15 Août 2024 – S’il s’observe ces jours une petite accalmie dans certains coins du territoire de Djugu, en province de l’Ituri à l’Est de la République démocratique du congo, où plusieurs violations des droits humains sont enregistrés suite au multiples incursions des groupes armés locaux, au village Lida, dans la chefferie de Bahema Badjere c’est plutôt le calvaire que la population locale subit.
Cette alerte est faite à Dépêche.cd par Charité Banza Bavi, président de la société civile de la chefferie de Bahema Nord. Il dénonce des pratiques inhumaines que les éléments de la milice coopérative pour le développement du congo (CODECO) infligent à la population civile. Ce village réunit les habitants de presque quatre collectivités du territoire de Djugu, entre autres, Bahema Nord, Bahema Badjere, Walendu Pitsi et Walendu Djatsi.
D’après notre source, sur place on enregistre, les cas de vols des téléphones, d’argent et même les cas de viol. Il plaide pour un renforcement des effectifs militaires au commandant régiment 3202 de FARDC afin de contrecarrer ces menaces.
“Avec la petite accalmie qui s’observe, la population a décidé de regagner ses villages, mais malheureusement à Lida, cette population vit le pire. Les éléments de la CODECO qui ont érigé leur barrière menacent sérieusement cette dernière. Ils pillent des téléphones, de l’argent et ils violent aussi les femmes. C’est pourquoi nous invitons le gouverneur militaire de l’Ituri étant que père, de déployer un nombre important des militaires FARDC auprès de commandant régiment 3202 à Largu,qui à leur tour feront une position à Lida pour barrer la route à l’ennemi”, a dit Charité Banza.
Avec cette situation, sa crainte est de voir le pire se produire dans les jours avenirs, si rien n’est fait par les autorités compétentes. Ce, en se référant au cas survenu à Tali Singo où plus de quinze (15) personnes ont été enterrées vivant par les éléments de la même milice.
Denis MUNGURIEK AN