Kinshasa, 10 septembre 2021- Le dossier relatif à l’apparition des élèves dans une vidéo sextape continue de susciter le questionnement dans le chef des parents et de plusieurs organisations de la société civile.
Dans cette foulée de réactions, la Coalition citoyenne pour le Congo condamne en même temps l’acte de bassesse posé par ces écoliers, et la divulgation de leurs noms. Car, entant qu’enfants, ils ont droit à la protection et à un bon encadrement pour un avenir meilleur.
“Ce qui se passe traduit la faillite du système éducatif congolais. L’État a aussi une part de responsabilité. Il faut contrôler les élèves”, a déclaré Richie Lontulungu, président de cette structure citoyenne.
Il indique par ailleurs que la responsabilité est partagée entre la famille, l’État, l’école et l’église.
Richie Lontulungu plaide pour l’introduction des cours de morale et d’éthique dans des écoles, afin que les élèves sachent differencier ce qui est bon ou mauvais pour la société.
“Ils doivent comprendre que cette société veut qu’ils soient des citoyens décents et ordonnés”, a-t-il insisté.
Cet acteur de la société civile propose cependant une astuce à appliquer à ceux qui tomberont dans ce sale drap.
Pour dire, si des tels comportements se produisent pendant la période scolaire, les élèves peuvent être relégués en classe inférieure. Et si cela survient pendant les vacances, les élèves reprendront la même classe, propose-t-il.
Lionel KIONI