Kinshasa, 30 août 2023 : Après le coup d’Etat de ce mercredi au Gabon, plusieurs pays amis et partenaires de ce pays disent suivre la situation de près.
La France qui suit avec la plus grande attention la situation, “condamne le coup d’Etat militaire qui est en cours au Gabon”
A en croire le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, “Paris surveille avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation”.
La première ministre, Elisabeth Borne, l’avait signifié plus tôt devant les ambassadrices et ambassadeurs de France réunis à Paris.
De l’autre côté, la Chine a appelé “les parties concernées au Gabon à garantir la sécurité du président Ali Bongo”.
Un des porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a également annoncé devant la presse que “la Chine suit de près l’évolution de la situation au Gabon et appelle les parties concernées à agir dans l’intérêt du peuple gabonais (…), au retour immédiat à l’ordre normal”.
Par ailleurs, le porte-parole du Kremlin (Russie), Dmitri Peskov, a également affirmé suivre “de près” la situation au Gabon avec une “profonde préoccupation”.
Aussi, l’Italie a appelé à une solution diplomatique au Gabon, comme au Niger, après le coup d’Etat survenu à la fin de juillet dans ce pays.
“Il est fondamental que les pays européens maintiennent une pleine unité d’intention dans la recherche d’une issue pacifique qui assure paix et stabilité à l’entière région du Sahel” a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani.
Pour sa part, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell affirme que “si cela se confirme, il s’agit d’un nouveau coup d’Etat militaire qui accroît l’instabilité dans toute la région”.
La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a quant à elle, indiqué que “les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes”.
Avant de rappeler que les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter “l’Etat de droit et les principes de démocratie”
Signalons que ce coup d’Etat représenterait le huitième renversement de pouvoir en Afrique de l’Ouest et centrale depuis 2020, un mois seulement après le putsch de l’armée au Niger.
La Rédaction