Kinshasa, 31 janvier 2024- Le contrat Groupement d’entreprises chinoises et la République Démocratique du Congo prend une nouvelle dimension. A en croire un communiqué de la Sino-congolaise des Mines (Sicomines SA), pendant toute la durée de ce projet de collaboration, “le montant d’investissement pour les infrastructures devrait atteindre 7 milliard de dollars américain, principalement destinés à la construction des routes nationales de la RDC”.
Signalons que c’est un certain 22 avril 2008 que la République Démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises (GEC) ont conclu une convention de collaboration relative au développement d’un projet minier et des projets d’infrastructures en RDC, ultérieurement modifié et complété par les avenants en vue de mettre en œuvre les projets de coopération Sino-congolais, y compris le projet minier et les projets d’infrastructures.
Aujourd’hui, 15 ans après la mise en œuvre de la convention de collaboration, et compte tenue de l’évolution de la situation actuelle, la RDC et le GEC ont renégocié des optimisations à la convention de collaboration.
Ainsi, la Sicomines SA payera 1,2 % sur la base du chiffre d’affaires annuel à la partie congolaise à titre de royalties.
Jules Alingete, inspecteur général des finances a indiqué que, pour atteindre la somme de 7 milliards précitée, il est prévu que 624 millions de dollars américains soit investis cette année (2024) dans la construction des infrastructures.
“Autant d’avantages et tant d’autres détails, qui prouvent que comme l’a promis le président Félix Tshisekedi dans son discours d’investiture pour son second mandat à la tête du pays, les erreurs commises par le passé ne vont plus se reproduire, Celles commises dans le contrat chinois par de congolais véreux viennent d’être corrigées grâce à la volonté du chef de l’État de remettre les intérêts de la RDC au centre des toutes les conventions signées avec des tiers”, a fait savoir l’IGF.
Signalons que les nouveautés contenues dans le mémorandum d’entente du contrat SICOMINES ont été signées le 19 janvier dernier entre les parties prenantes à cette convention plus connue sous le nom de “contrat chinois”.
Makambo Bernetel