Kinshasa, 8 mars 2024- Le chef de la police de la ville de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba a fait part de sa détermination à faire évoluer les textes légaux en matière de la répression reconnue à la police nationale congolaise.
Ce faisant, il a annoncé que le commissariat général de la police nationale ville de Kinshasa qu’il a la lourde charge de piloter va se démarquer de ses prédécesseurs en allant jusqu’à initier une proposition de loi en matière de l’incivisme routier et de l’insécurité qui bat son plein dans la mégalopole.
“Nous sommes tous victimes du banditisme routier mieux l’incivisme routier. Vous verrez un chauffeur qui prend le sens contraire, et la conséquence, c’est les embouteillages que nous déplorons tous les jours. Nous allons proposer une loi. Celle-ci fera que si on arrête un véhicule dans ces bavures celui-ci devient une propriété de l’Etat. Mais aussi pour le kuluna, en proposant que ce dernier soit condamné à 20 ou 30 ans de prison”, a-t-il fait savoir.
Signalons que la ville province de Kinshasa fait face un sérieux problème d’embouteillage surtout dans ses grandes artères. Ils sont causés surtout par l’incompréhension des automobilistes qui foulent la courtoisie routière.
De l’autre côté, la police de circulation routière est aussi accusée d’être à la base de ce phénomène avec les tracasseries.
Un autre phénomène qui pourri la ville, c’est le phénomène kuluna. Plusieurs quartiers et communes font face à ce banditisme urbain des jeunes qui s’adonnent à extorquer, blessés la paisible population et au combat de rue.
Plusieurs cris ont été lancés afin que l’État prenne des dispositions pour mettre fin à cette situation.
Cédric BEYA