Kinshasa le 25 avril 2024 – La hausse du prix de carburant à la pompe a rendu le transport en commun difficile à Kinshasa depuis jeudi 25 avril.
Yolande Nlandu agent à la station service à kitambo a fait savoir que, “depuis hier soir le responsable de notre station service avait ordonné que nous puissions arrêter avec la vente de carburant”.
Même son de cloche avec Hervé Ngingi qui lui aussi vendeur a ajouté que, “la conséquence nous ne fournissons pas assez de carburant. Chez nous il y a un nombre limité de litre, un consigne que nous avons reçu de notre hiérarchie”.
“Depuis hier le mouvement de vente était timide dans plusieures stations et ce matin nous avons appris que le carburant a augmenté, cela rend difficile le déplacement pour nous qui empruntons le transport en commun”, s’est plaint Gérard kuntima client trouvé à l arrêt de bus à l’upn.
Même chez les conducteurs des transports en commun, cette situation perturbe leur travail.
“Nous ne savons pas bien travailler puisque la plupart de stations service ont fermé. Là nous sommes obligés de rentrer chez nous faute du carburant”, s’est plaint un chauffeur de taxi bus 207.
A en croire serge kabongo président du parking à l’UPN, “avec ce problème les chauffeurs des taxis et taxis bus ont opté pour les demi- terrains car disent ils c’est une manière pour eux de completer le versement”.
“J’ai passé plus de 2h à l’arrêt pour avoir un transport pour me rendre au service, les chauffeurs ne veulent pas prendre les gens, nous ne savons pas à quel saint se vouer”, a indiqué un client sur place.
À ce calvaire s’ajoute des embouteillages
“Il y a trop d’embouteillages en route, nous ne savons pas bien circuler avec ce problème de pénurie d’essence dans les stations service, que les autorités puissent remédier à ce problème ”, a déploré Charles wanga propriétaire d un véhicule.
Pour rappel, le gouvernement a rendu public une nouvelle grille fixant le prix de carburant dans les zones Ouest et Nord. À Kinshasa, un litre d’essence coûte désormais 3475 Fc.
Mimie MATUMONA