Kinshasa, 18 juin 2024- Toujours dans son rapport sur le processus électoral 2018-2023, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC a fait savoir que les élections de décembre 2023 ont été émaillées de plusieurs irrégularités.
C’est ainsi que dans ses recommandations, dixit le révérend Éric Nsenga, secrétaire général de l’ECC, la MOE CENCO-ECC souligne l’urgence de légiférer sur des dispositions contraignantes relatives à la démission des personnes assumant certaines fonctions incompatibles au mandat électif.
Pour cette structure, il a été constaté que certains candidats ont pu se faire élire à plusieurs postes au cours d’un même processus. Ce qui instaure, d’après la MOE CENCO-ECC, des oligarchies familiales dans la gestion des affaires publiques.
Ainsi, poursuit cette structure des églises catholiques et protestantes, il est donc fondamental de légiférer pour interdire cette pratique.
En outre, la MOE CENCO-ECC recommande de “ne pas laisser à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) seule le pouvoir d’organiser le déploiement et le ramassage du matériel électoral”.
“Il est nécessaire de légiférer sur la logistique électorale pour encadrer les opérations d’enrôlement, le déploiement, la détention et le ramassage des matériels sensibles”, dixit cette mission d’observation électorale, avant de proposer que le “Parlement procède à l’installation des nouveaux membres de la CENI au moins trois ans avant le jour du scrutin”.
Au sujet de la machine à voter, la MOE CENCO-ECC exhorte le parlement à consulter les différentes parties prenantes pour légiférer sur sa suppression ou non. Elle recommande également deux audits externes du fichier électoral afin de fournir à l’Office National d’Identification de la Population un fichier fiable pour la délivrance des cartes d’identité.
La Rédaction