Kinshasa 01 août 2024- Le ministère du Genre, Famille et Enfant a célébré, le 31 juillet, la journée internationale de la femme africaine (JIFA) à l’Institut Supérieur Pédagogique de Kinshasa (ISP).
Lors de cette célébration, la ministre Léonnie Kandolo a rappelé l’importance historique et culturelle des femmes africaines, déclarant : “le monde était africain. Il ne faut pas l’oublier parce que c’est l’histoire”.
Elle également souligné l’importance de l’éducation pour les femmes africaines afin de construire une société égalitaire. Elle a déclaré que le thème choisi pour la RDC était “éduquer et qualifier la femme africaine pour le 21e siècle“, insistant sur la nécessité d’instruire les femmes pour leur permettre d’accéder à des postes décisionnels et de s’autonomiser.
Cette cérémonie qui a mis en lumière les contributions des femmes sur le continent a connu la participation de plusieurs personnalités dont des représentants de l’ONU Femmes, des leaders de femmes.
Léonnie Kandolo a remis des prix de distinction à six femmes congolaises pionnières dans leurs domaines. Parmi les récipiendaires figuraient la Première ministre Judith Suminwa Tuluka et la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi, ainsi que Nzuzi Wa Mbombo, première femme gouverneur du Kongo-Central, et Béatrice Kitembo, première enseignante après l’époque coloniale en 1963.
Le 31 juillet de chaque année, le monde célèbre la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA), une occasion unique de reconnaître et de valoriser le rôle crucial des femmes sur le continent africain.
Cette journée a été initiée par une femme malienne, Awa Keita, sage-femme et militante des droits des femmes, qui a œuvré pour l’émancipation féminine au Mali. Grâce à son engagement, cette journée est devenue un symbole de solidarité et de lutte pour les droits des femmes africaines.
La JIFA vise à mettre en avant les contributions significatives des femmes africaines tout en soulignant les défis qu’elles continuent de rencontrer.
Déborah KABUYA