Kinshasa, 28 septembre 2024- À l’occasion de la journée internationale de lutte pour l’abolition des armes nucléaires dans le monde. En ce jour où le monde célèbre la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, la Jeunesse de la Soka Gakkai RDC réaffirme son engagement indéfectible pour un monde libéré de la menace nucléaire. Les dangers inhérents à ces armes de destruction massive continuent de hanter la paix mondiale et de mettre en péril l’avenir de l’humanité.
D’après un communiqué signé par Patrick Ken Kalala T,
Responsable National de la Division Jeunesse, Soka Gakkai RDC, et Elrick Elesse RJH/ District Gloire, cette date symbolique nous rappelle l’horreur des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, en août 1945, qui ont coûté la vie à des centaines de milliers de personnes innocentes.
“Ces tragédies, qui ont marqué un tournant dans l’histoire humaine, résonnent tout particulièrement en République Démocratique du Congo (RDC), car l’uranium utilisé pour la fabrication des bombes provenait de la mine de Shinkolobwe, située au Katanga. Ce lien historique nous confère une responsabilité morale et une position unique dans la lutte pour l’abolition des armes nucléaires”, renseigne ce communiqué.
Ikeda Sensei, leader spirituel de la Soka Gakkai et fervent défenseur de la paix, souligne que: “L’existence même des armes nucléaires constitue un affront à l’humanité. Leur usage, qu’il soit intentionnel ou accidentel, ne peut conduire qu’à la destruction totale de notre civilisation”. (Pour l’abolition des armes nucléaires, 2009, p. 72). Cet appel à l’action résonne encore aujourd’hui et guide nos efforts vers un monde pacifique.
Ikeda Sensei est un témoin oculaire des drames d’Hiroshima et Nagasaki. Inspiré par son maître Josei Toda, il considère que les armes nucléaires incarnent “la nature démoniaque inhérente à la vie”, une menace qui ne peut être vaincue que par un engagement résolu envers l’état de Bouddha, symbole de la paix intérieure et extérieure. Dans son dialogue avec l’historien Arnold Toynbee, en 1973, il propose la création d’une instance internationale, sous l’égide des Nations Unies, pour inspecter régulièrement les activités nucléaires des États afin de garantir le désarmement global.
Le gouvernement de la RDC, dans sa récente déclaration à la session de la commission du désarmement de l’ONU, a rappelé son engagement à respecter le traité de Pelindaba, garantissant une Afrique exempte d’armes nucléaires. Cet accord reflète l’esprit pacifiste porté par de grands leaders africains tels que Kwame Nkrumah, qui affirmait : “Nous, en Afrique, désirons vivre et nous développer. Nous ne nous libérons pas de plusieurs siècles d’impérialisme et de colonialisme pour être mutilés et détruits par des armes nucléaires. »Dans ce contexte, la Jeunesse de la Soka Gakkai RDC félicite cet engagement du gouvernement congolais et des États africains à poursuivre des politiques pacifiques. Nous nous engageons dès l’année prochaine dans la mobilisation des autorités politiques, des acteurs de la société civile et des institutions internationales en RDC en faveur de l’abolition des armes nucléaires, par des séminaires et conférences, de publication des articles dans la presse nationale, la Production et diffusion des films ou documentaires courts sur sur l’impact des armes nucléaires, la présentation des lettres de plaidoyer… Nous encourageons les citoyens du monde entier à prendre position en faveur de la non-prolifération et de l’abolition des armes nucléaires, en suivant les préceptes de Daisaku Ikeda, qui rappelle que « chaque pas vers l’abolition des armes nucléaires est une victoire pour l’humanité” (La révolution humaine, p. 245).
Cette Journée internationale marque également une étape importante dans la continuité de notre mission en tant que jeunes bouddhistes engagés dans la paix mondiale. Nous devons construire une culture de paix, de dialogue et de coopération, en rejetant fermement tout ce qui menace la survie de l’humanité. Comme l’a dit Sensei Ikeda, “Le destin de l’humanité repose sur notre capacité à renoncer à la violence et à reconnaître la dignité et la valeur de chaque vie humaine ” (Les chemins de la paix, p. 129).