Kinshasa, 4 Novembre 2024- Les états généraux de la justice prévus du 6 au 13 novembre à Kinshasa vont accueillir plus de 3.500 intervenants dans le système judiciaire. C’est ce qu’a fait savoir, le ministre d’État de la justice Constant Mutamba au cours d’une conférence de presse qu’il a animé lundi 04 novembre, dans l’enceinte du Palais de la Justice.
Ces intervenants, a-t-il indiqué, viendront des toutes les provinces de la RDC. Ils seront issues de toutes les composantes de la justice auquel vont se joindre aussi des partenaires extérieurs en vue de la bonne tenue de ce grand rendez-vous.
Le Chef de l’État Félix Tshisekedi va donner le go de ces assises au centre financier de Kinshasa. Cette étape est la dernière devant permettre aux participants de réfléchir sur le thème central de ces états généraux : “Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie pour la guérir ?
“Nous avons annoncé ces états généraux par une première phase. Je vous rappelles ils s organisent en 3 phases. Ils ont commencé par l’évaluation des états généraux de 2015. Les travaux se sont déroulés à Zongo. La deuxième phase, c’est le consultations populaires que j’ai organisé à travers le pays. Ceci nous a permis d’élaborer un premier document. Ce qui va être lancé ce mercredi, c’est la dernière phase proprement dit dont la particularité de ces états généraux qui se veulent participatifs, inclusifs qui tiennent compte de tous les acteurs qui interviennent dans la justice…” a-t-il déclaré.
Le ministre de la justice qui se veut rassurant quant à l’issue de cet événement soutient qu’une commission sera mise en place pour le suivi et évaluation des recommandations qui seront adoptées.
“Les états généraux de 2015 avaient constitué un moment décisif qui ont débouché sur l’élaboration de la politique nationale de la justice. Il faut dire que seule 21% de ses recommandations sur 350 ont été exécutées.(…) En 2015, ce sont les intellectuels qui se sont réunis pour réfléchir à la place du citoyens. Cette fois-ci, c’est le peuple. Le citoyen est mis au devant de la scène pour penser, faire le diagnostic et puis proposer la thérapie pour améliorer l’administration de notre justice”.
Par ailleurs, Constant Mutamba a soutenu qu’il est en bon terme avec toutes les prenantes de l’appareil judiciaire du pays notamment la magistrature. Et aussi, il a l’accompagnement de la Première Ministre pour la réussite de ce grand rendez-vous visant à élever la nation.
Cédric BEYA