Kinshasa, 6 novembre 2024- Le gouverneur de la province de Mongala Jean Collin Makaka a pris part au lancement officiel par le Président de la République Félix Tshisekedi des assises des états généraux de la justice, mercredi 6 novembre, au centre financier de Kinshasa.
Il a salué le rappel à l’ordre du magistrat suprême en ce qui concerne la bonne marche du système judiciaire du pays.
Le citoyen numéro 1 de la province de Mongala a aussi apprécié le fait que le Président de la République ait abondé dans le même sens que le ministre de la justice interpellant les magistrats, les avocats, et aussi les politiciens qui ne font pas une attention à la santé de la justice dans notre pays.
“La bible et les érudits ont dit que la justice élève une nation mais lorsque vous faites une analyse sur la justice de notre pays, vous allez vous rendre compte que nous epprouvons il y a un certain temps des difficultés énormes sur le progrès du projet de l’État de droit dans notre pays par le Président de la république depuis son entrée en fonction”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a déploré le fait que plusieurs instances judiciaires sont désertes rendant ainsi une tâche difficile aux gouverneurs de provinces.
“Nous qui gérons les provinces aujourd’hui, nous avons besoin des magistrats, la Mongala par exemple. Le tribunal de grande instance ne fonctionne pas parce que nous n’avons pas des magistrats, la cour d’Appel fonctionne avec ralentissement parce que le nombre des magistrats n’est pas suffisant, le parquet général qui a d’abord l’action publique en main fonctionne avec ralentissement parce que le nombre des magistrats n’est pas suffisant alors que nous sommes une province qui nécessite les représailles”
Pour lui, la présence active des magistrats de Parquet dans tous les coins du pays est très importante pour essayer de restaurer l’autorité de l’État et l’ordre public.
Afin de redorer l’image du blason terni de la justice, le gouverneur de la Mongala appelle les participants à ces assises, surtout le ministre de la justice à veuiller afin que les directives et les suggestions qu’ils vont proposer soient prises en compte afin de parvenir au dicton de la “justice élève une nation”.
Ces assises qui sont à leur 3e phase vont se clôturer le 13 novembre. Elles ont démarré par l’évaluation des états généraux de 2015 et ensuite les consultations populaires.
Cédric BEYA