Kinshasa, 15 novembre 2024- Deux semaines après l’instauration de la circulation routière à sens unique (05h-10h) et alternée (15h-21h) pour lutter contre les embouteillages dans la capitale Kinshasa, plusieurs voix se sont élevées pour exiger la levée de cette option gouvernementale.
A l’opposée, l’acteur politique Jean Thierry Monsenepwo appelle plutôt le gouvernement à une réévaluation urgente de cette mesure qui visiblement a apporté des embouteillages sans précédent affectant les principales artères de la capitale.
Il propose sans tardé une piste de solution qui devrait être une action immédiate du gouvernement celle du lancement de l’opération de réhabilitation des routes secondaires, fortement endommagées par les récentes pluies diluviennes.
En plus, il appelle le gouvernement a examiné en même temps, face au phénomène mondial des inondations, la possibilité de délocaliser les compatriotes vivant dans les lits des cours d’eau et sur les versants des collines, afin de prévenir de nouvelles catastrophes.
Par ailleurs, ce cadre de l’Union sacrée de la nation, famille politique du chef de l’État reconnaît quand-même que l’option de sens unique a été à certains endroits une réussite mais suggère des ajustements à certains endroits.
“Si ces nouvelles dispositions traduisent indéniablement la bonne foi des autorités, elles se heurtent à la réalité d’un trafic devenu infernal, perturbant le quotidien des Kinois. Après deux semaines d’application, certains ajustements semblent porter leurs fruits à des moments et sur certains axes, mais pour d’autres, la situation reste extrêmement difficile pour nos concitoyens”, a-t-il indiqué.
Jeudi 15 novembre, le chef de l’État Félix Tshisekedi a effectué une ronde pour palper du doigt les réalités que vivent les kinois après l’instauration de cette mesure qui semble apporté plus de problème que des solutions tant souhaitées.
Le conseil des ministres de ce vendredi pourrait également tabler sur cette question et possible d’aller dans le même sens de propositions de Thierry Monsenepwo.
Cédric BEYA