Kinshasa, 21 novembre 2024- Devant un parterre de journalistes, jeudi 21 novembre, l’acteur politique Jean Thierry Monsenepwo a débouté toutes les allégations émises par les forces politiques de l’opposition qui rejettent l’idée de la révision de la constitution prônée par le Chef de l’État.
Il accuse ces forces politiques des dictateurs parce qu’ils veulent, souligne-t-il, empêcher au garant du bon fonctionnement des institutions mandaté par la population d’être un avis.
“Le Président de la République n’est pas le premier à parler de la révision ou du changement de la constitution. Même ceux ou celles aujourd’hui qui disent qu’ils sont contre n’est-ce pas qu’hier, ils étaient dans des propositions de changement de plusieurs dizaines d’articles ? Mais aujourd’hui parce que c’est Félix Tshisekedi qui en parle que cela ne peut pas être possible ? C’est inacceptable. C’est de la dictature”, a-t-il dit.
De même, il estime que tout ce qu’ils sont en train de concocter constitue des “agissements qui servent absolument à rien”. Reunis à la CENCO, les opposants projettent dans les jours à venir des manifestations contre la révision de la constitution.
“Toutes ces personnes qui sont nées de l’obscurantisme et qui viennent interdire aux congolais de réfléchir, que vous n’avez pas le droit de faire un référendum ni de proposer des révisions ça ne peut que venir de nous. Qui de Sessanga ou la bande de ceux qui hier étaient à la CENCO? Qui sont-ils pour refuser. Il n’y a que le peuple qui peut décider”, a déclaré Monsenepwo.
Au-delà, il trouve dans cette organisation des personnes qui n’ont pas qualité de parler à cause du manqué de respect au peuple.
“Déjà que ces personnes ont manqué de respect aux peuples congolais en disant que les élections ça ne le sert à rien. Ils ont refusé de se présenter à ces scrutins maintenant ils viennent parler au nom de qui? En tout cas pas au nom du peuple”.
Par ailleurs, il a apporté son éclairage par rapport à ce qu’il a qualifié d’amalgame autour de l’article 217. Pour lui, cette disposition, dans un contexte de crises récurrentes dans l’Est du pays est perçue comme une menace potentielle de la balkanisation.
Cédric BEYA