Kinshasa, 26 novembre 2024 – L’acteur politique Jean Thierry Monsenepwo a eu des échanges, mardi 26 novembre, avec Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS au siège de ce parti au pouvoir. Leurs discussions ont tourné autour du débat sur la révision ou le changement de la Constitution.
A l’issue de cette rencontre, Monsenepwo, cadre de l’Union sacrée, famille politique du Chef de l’État a fait savoir que ce moment lui a permis d’affiner les éléments de langage nécessaires à mieux expliquer au peuple la vision du Chef de l’Etat.
“Nous devons offrir à notre peuple une loi fondamentale plus avancée, qui garantit la fluidité des institutions, la sécurité de notre sol et sous-sol, le renforcement de notre armée, ainsi que la protection du travail et de la vie sociale des Congolais”, a-t-il laissé entendre.
A l’en croire, la Constitution actuelle comporte des écueils ne permettant pas aux institutions de bien travailler, de protéger le territoire national, la population, articuler le régime de gestion du pays et le mode de scrutins.
“Les autres sont utilisés par des forces occultes qui veulent déstabiliser le pays en profitant de ce débat alors que le vrai patron du pouvoir, c’est la population. Cette population qui est avec nous a le devoir de comprendre avec détails la motivation qui nous pousse et comment les choses vont se passer”, a-t-il ajouté.
Le débat sur la révision ou le changement de la constitution continue de susciter des réactions au sein de l’opinion publique. Adolphe Muzito est jusque-là le seul jusque du côté de l’opposition à adhérer à cette démarche.
Le président de la République Félix Tshisekedi a, dans une de ses sorties médiatiques, annoncé pour l’année prochaine la mise en place d’une commission interdisciplinaire pour étudier la question.
Toutefois, Augustin Kabuya a soutenu que son parti mène une campagne pour le changement de la Constitution. Une idée également soutenu par Thierry Monsenepwo qui souhaite voir le pays être doté d’une nouvelle loi fondamentale.
Ouriel LUKOMBO