Bukavu, 25 décembre 2024-Sept voleurs mains armées ont été arrêtées mardi 24 décembre 2024 dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
Ces bandits ont été attrapés grâce à un coup de filet l’avant midi de mardi tendu par le ministre provincial de l’intérieur et sécurité, Albert Kahasha Murhula dit Foka Maike.
Parmi ces brigands ont trouve 2 sujets burundais et 5 citoyens congolais, arrêtés dans un appartement à Labotte dans la commune d’Ibanda à Bukavu par une équipe de sécurité composée de la police , l’agence nationale de renseignements (ANR) ainsi que de la direction générale de migration (DGM) conduite par le ministre provincial ayant l’intérieur et sécurité dans ses attributions au Sud-Kivu.
Quatre jours de filature ont été suffisant pour que cette bande criminel soit dénichée.
Les gangs arrêtés détenaient sur eux : 2 armes AK-47, contenant 3 chargeurs chacuns remplis des munitions, trois grenades, une matraque électrique, un sachet de drogue d’intoxication cérébrale et deux autres armes en provenance de la plaine de la ruzizi.
Les informations contenues dans les appareils téléphoniques, et après audition de ces 7 voleurs de grand chemin, révèlent qu’ils étaient venus opérer au Sud-Kivu pendant cette période des festivités de Noël et de nouvel an, ciblant ainsi des opérateurs économiques, des banques, des autorités civiles et militaires.
Ceux-ci auraient déjà opéré au Katanga, au Nord-kivu, à Uvira, à Fizi.
Les deux burundais capturés étaient au auparavant membres du groupe rebelle FNL du Burundi, qui opérait dans la plaine de la ruzizi tandis que les 5 congolais, l’un avait braqué la coopec Kamanyola et Kalundu à Uvira.
Ils ont également avoué qu’ils sont venus opérer à Bukavu pour libérer l’un d’eux incarcéré à la prison centrale de Bukavu , condamné pour avoir mené des opérations de braquage de la COOPEC de Kamanyola.
Aussitôt arrêtée, cette bande criminelle a été conduite à la 33 ème région militaire sur instruction de l’autorité provinciale pour des dispositions pratiques en vue d’ouvrir une audience foraine par l’auditorat militaire du Sud-Kivu.
Salomon MUBASI