Kinshasa, 31 décembre 2024- Le gouvernement de la RDC ne se laisse pas faire par rapport aux accusations de l’Union européenne sur une prétendue déforestation suite à la production agricole. Rejetant ces allégations suivies d’éventuelles sanctions sur l’interdiction du cacao et du café sur le marché européen, le ministre du commerce extérieur Julien Paluku a, à travers le briefing presse organisé par son collègue de la communication, lundi 30 décembre, à Kinshasa, soutenu que l’Union européenne s’est plutôt basée sur de données erronées.
Julien Paluku a martelé que le potentiel de 80 millions d’hectares de terres arables que dispose la RDC ne compromettent en rien son couvert forestier de 155,5 millions d’hectares.
De ce fait, ka RDC appelle à un dialogue constructif avec l’UE afin de dissiper les malentendus et de promouvoir une coopération équitable, à l’abri des préjugés et des considérations géopolitiques biaisées.
Aussi, le gouvernement estime qu’en voulant sanctionner le café et le cacao Congolais, l’Union Européenne tomberait dans le piège malicieux de certains pays voisins qui insécurisent le pays.
“Il est temps d’éviter ce piège pour une coopération gagnant-gagnant avec nous, la RDC, et notre secteur agricole que nous tenons à revigorer pour des exportations de qualité, équitables et écologiques”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le gouvernement envisage aussi d’autres options pour valoriser ses cultures notamment en intensifiant les Zones Economiques Spéciales à travers le pays pour la transformation locale de ses ressources.
Il convient de noter que cette mesure d’une éventuelle interdiction d’exportation du cacao et café sur le marché européen devrait intervenir le 1er janvier 2025. Celle-ci a été ramenée au 31 décembre 2025.
Cédric BEYA