Kinshasa le 04 decembre 2024 – L’Institut national des recherches biomédicales (INRB), a servi de cadre pour la cérémonie de remise officielle des réactifs et équipements de laboratoire ainsi que des véhicules neufs pour la riposte contre l’épidémie de Mpox en RDC.
Ce don, l’œuvre de Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies) a été remis en présence du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Premier à prendre la parole, le Dr Dieudonné Mwamba, Directeur Général de l’Institut national de santé publique, a profité de l’occasion pour présenter les différentes avancées enregistrées dans cette riposte.
“Un accroissement de la notification des cas, d’environ 3 000 cas suspects en 2022 à plus de 61 000 cas fin 2024 ; la détection biologique s’est améliorée, passant de 9 % en 2022 à plus de 60 % en 2024, même si des efforts considérables sont encore nécessaires pour la précision de la démarche diagnostique. La létalité a baissé, passant de 4,5 % en 2022 à 2,2 % fin 2024”, a-t-il fait savoir.
A son tour , le Directeur Général d’Africa CDC, Dr Jean Kaseya, a remercié le chef de l’État pour son implication dans la riposte contre le Mpox. Il a rappelé qu’en août 2024, le Président Tshisekedi avait décaissé 10 millions de dollars américains pour permettre la lutte contre cette épidémie.
Le Dr Kaseya a également évoqué la problématique du dépistage du Mpox en RDC : “À l’heure actuelle, seules les villes de Kinshasa et Goma sont couvertes, et avec cette donation, sept autres provinces seront ajoutées.”
Et de poursuivre, “Nous avons décidé d’allouer une enveloppe de 600 000 dollars américains pour payer les équipes déployées sur le terrain pour les six prochains mois afin de leur permettre de poursuivre leur travail. Nous faisons le maximum pour appuyer et utiliser notre voix forte pour appeler les partenaires à venir accompagner le gouvernement congolais.”
Il faut savoir que, cette Maladie a été découverte en 1970 à Basankusu, dans la province de l’Équateur, en RDC, le Mpox sévit en mode pandémique. Les individus et les communautés ont vécu cette maladie dans les zones forestières avec une transmission animale-homme et par des contacts interhumains avec des personnes malades, ainsi que par la consommation ou la manipulation des animaux affectés, comme les singes.
Mimie MATUMONA